2024 AVG Batmobile /270.000$
Kleemann CL55 AMG foundation / 600 hp Blower V8 / Custom Batmobile-inspired design / Production costs of more than €250,000 / Sold after 60 bids
Je ne me contente jamais de livrer de façon brute et brutale les résultats de mes analyses. Je les problématise, lesinterprète et débouche sur un nouveau questionnement qui a toujours pour horizon la question de la vérité : quelle vérité dans le choix des automobiles/objets que j’analyse, car elles ne sont rien d’autres lorsqu’elle ne servent à rien que vantardises et masturbation des neurones… Quelle vérité dans les analyses, quelle vérité dans les interprétations ? Vaste problème, immense terrain de discussion, lieu de rencontre de points de vue divers défendus avec acharnement, interrogation dérangeante sur la raison d’être des sciences humaines et sociales.
Se créent ainsi des écrans de fumée qui empêchent de voir certaines réalités. Reprenons la question initiale au vu de cette tripartition (effets visés, effets possibles, effets produits) : les médias français ont-ils l’intention de favoriser l’industrie automobile de masse en écartant tous les sujets de Hot Rod’s et automobiles personnalisées (Kustom’s), ou une autre façon de s’interroger, les effets de la mise en scène sont-ils orientés ? Peut-on dire que l’opinion publique est influencée ? À la première question, on peut répondre : possiblement. Un certain discours politiquement-correct provenant de différentes instances, accompagné de certains dérapages, de certaines exactions (mineures) et relayé par la machine merdiatique qui surdétermine souvent avec l’intention de tout rendre complexe.
Difficile de faire le départ entre l’intentionnalité consciente, non consciente et inconsciente. Ecrire ou parler d’idéologie de la dramatisation ne dédouane pas pour autant les merdias. D’abord, parce qu’on peut se demander quel type de citoyen ils construisent en procédant de la sorte : s’adressent-ils à un citoyen ou à une entité émotionnelle avide de sensationnalisme ? Ensuite, parce que les mises en scène dramatisantes ont des effets pervers. Ces mises en scène peuvent être récupérées à des fins totalement opposées selon les types de publics qui les consomment, chacun ressentant et interprétant en fonction de sa propre sensibilité et de son propre positionnement idéologique. On le sait par nombre de travaux d’expérimentations : une même scène émotionnelle sera diversement interprétée selon le système de croyance auquel adhère l’individu.
Cela nous conduit à la deuxième question, celle de l’influence du public. Pour y répondre, il faut être encore plus prudent, car si le rôle de l’analyste des mises en scène médiatiques est de mettre en évidence des effets possibles, on n’a pas la garantie que ceux-ci se transforment en effets produits. L’interprétation, qu’elle passe par l’ordre de la raison ou de la passion, dépend toujours des horizons d’imaginaires de qui interprète : imaginaires identitaires selon le groupe d’appartenance ou de référence auquel on souhaiterait appartenir, imaginaires liés à l’histoire collective que l’on reçoit en partage, imaginaires liés à l’histoire individuelle de chacun. Ce qui fait qu’une même image, un même commentaire, une même mise en scène peuvent êtres interprétés de façon radicalement différente selon les individus ou les types de publics.
Ces questions débouchent naturellement sur la question de l’éthique du journaliste, question cruciale à laquelle le chercheur doit tenter de répondre, là aussi avec prudence, pour ne pas être confondu avec les contempteurs des médias qui lancent dénonciations et anathèmes. Étant donné la multiplicité des interventions énonciatives et des niveaux d’énonciation, l’intention des acteurs se combine avec les intentions d’autres acteurs, avec des données non maîtrisables, avec des mécanismes structurels. C’est pourquoi il me paraît sans intérêt de chercher à reconstituer des intentions – ou pire – d’accorder du crédit à des déclarations d’intention ! C’est un autre point avec lequel je coïncide, sans être aussi radical sur l’inutilité de savoir quelles sont les intentions des gens, car celles-ci participent des représentations sociales qui ont une incidence sur la façon d’exercer son métier.
Mais je coïncide en ce que, la plupart du temps, dans la communication qui se déroule dans l’espace public, ce ne sont pas des individus qui communiquent entre eux mais des instances, à l’intérieur d’une machine merdiatico/politique qui les surdétermine en partie. En l’occurrence, une machine merdiatique qui met en présence, d’un côté, une instance merdiatique productrice d’information transformées, de l’autre, une instance publiquo-citoyenne cherchant à s’informer, les deux réunies par un dispositif qui leur assigne des places et des rôles. De plus, instance merdiatique et instance publique sont elles-mêmes composites, ce qui ne facilite pas la tâche de l’analyste lorsqu’il cherche à déterminer des responsabilités. Du coup, considérer le phénomène de l’information médiatique comme le résultat de la mise en œuvre d’une machine avec ses différents acteurs et rouages, entraîne deux conséquences :
1° Une dilution des responsabilités et un écart grandissant entre les effets visés de l’instance de production, 2° Les effets possibles de la mise en scène et les effets produits chez le récepteur. La dilution des responsabilités pose le grave problème de ne pouvoir repérer où se produisent les ratés, les contradictions et autres dérives. Est-ce le journaliste qui écrit son papier ? Il pourra toujours répondre qu’il a été modifié au desk ou que la mise en page ou en ondes en a transformé le sens. Est-ce la rédaction en chef ? Mais elle pourra dire que si elle choisit des papiers, ce n’est pas elle qui les rédige. Est-ce la direction du journal, de la chaîne, de la station ? Elle pourra toujours renvoyer la balle vers d’autres acteurs. Dans une telle perspective, l’objectivité devient impossible. Pour qu’il y ait objectivité, il faut que l’on dispose d’outils d’analyse qui soient reconnus et utilisés par d’autres.
De ce point de vue, le journaliste dispose de quelques outils. À la source : présence sur le terrain des événements (correspondants et envoyés spéciaux), recueil des dépêches d’agence, recueil de témoignages, autant d’actes nécessitant vérifications, recoupements et confrontation à de la documentation ;
malheureusement, ici, la recherche du scoop et la rivalité entre médias donne peu de temps à ce travail de vérification, ce qui entraîne les dérives que l’on connaît (Timisoara). De plus, l’objectivité lors de la mise en scène de l’information exige certaines attitudes : attitude de dépathémisation dans la manière d’annoncer l’événement ; de neutralité dans les commentaires qu’on en fait, attitude d’humilité dans les analyses en ayant recours à des spécialistes. Évidemment, tout cela est contradictoire avec la visée de captation dont on a dit qu’elle assurait la survie des merdias…
Et cela au milieu de la concurrence du marché de l’information. Il n’y a donc pas d’objectivité possible, seulement une somme de subjectivités parmi lesquelles le citoyen pourrait choisir. Malheureusement, celui-ci n’a jamais accès à la totalité des subjectivités. Cherchez l’erreur. Idéalement, il faudrait que chacun de ces acteurs de la machine ait une totale conscience de ce que sont ses intentions, des choix qu’il fait et des effets que sont susceptibles de produire les façons de rapporter et de commenter les événements. Ces acteurs sont eux-mêmes pris dans des imaginaires sociaux, et sans un grand effort d’esprit critique, il leur est difficile d’échapper aux idéologies qui les surdéterminent. Voilà pourquoi il serait exagéré d’attribuer aux journalistes français une intention de délégitimer les Hot Rod’s, Kit Cars, Répliques et naïf de penser qu’ils ne seraient pas influencés par les discours qui circulent…
C’est surtout dans la société française et (oh, paradoxe !) ces journalistes sont en même temps les promoteurs. Mais n’a pas d’esprit critique qui veut. C’est pourquoi la capacité d’autocritique doit être accompagnée d’une formation adéquate de ces acteurs, ce qui n’est pas toujours le cas. Sur l’objectivité, on vient de s’expliquer : il n’y a pas d’objectivité absolue, seulement une tendance à l’objectivation d’une analyse par l’emploi d’outils qui sont falsifiables et vérifiables par d’autres. Le chercheur, lui, travaille dans le temps et dispose d’outils construits (et d’ailleurs discutés en permanence) qui sont communs à une communauté et relèvent d’une discipline. Cela constitue sa garantie de scientificité. C’est ce qui permet simultanément que s’élaborent des systèmes de connaissances auxquels on peut se référer tout en les interrogeant.
On aura remarqué la différence entre le commentaire d’un journaliste spécialisé ou même d’un expert, et l’analyse d’un chercheur. Le premier tient un discours d’affirmation, alors que le second (s’il n’est pas trop médiatisé) tient le discours de l’hypothèse et des possibles interprétatifs. Pour la vérité, la chose est autrement plus complexe. La vérité, on le sait, se trouve relever de ce dur paradoxe qui est qu’elle n’a de raison d’être que dans sa portée universelle et qu’elle se heurte à la réalité des faits qui la brisent, la font éclater en fragments de vérité. C’est ce qui fait dire à Nietzsche qu’il n’y a pas de vérité fondamentale puisque croire en celle-ci est précisément une croyance qui dépend d’un système de pensée, lequel varie selon les moments de l’Histoire. Il n’empêche qu’une lutte constante se déploie au cours des temps entre une vérité idéale imaginée par les hommes et des vérités relatives…
Voire aussi une absence de vérité imposée par la cruauté des faits. Heureusement, l’homme ne capitule pas aisément. Même devant l’horreur, il n’a de cesse de reconstruire des vérités transcendantales. S’il n’y avait que les faits, l’homme serait proche d’une identité animale. Si les faits étaient niés, il n’y aurait que des sociétés anarchiques, chacun défendant sa propre utopie. Donc acceptons les deux : existence des faits et vérités plurielles. Ici, se pose particulièrement le problème de la vérité comme engagement : engagement des journalistes dans leur activité d’information ; engagement des chercheurs dans leur activité d’analyste. L’engagement, c’est l’acte qui est posé au nom de certaines valeurs, autant dire que c’est un discours éthique qui le motive. Cette question n’est pas nouvelle, mais elle prend un tour nouveau dans notre modernité qui réclame tant le droit de l’individu à être souverain de lui-même.
Reprenons d’abord cette idée qu’il ne faut pas confondre l’intention des acteurs avec les effets de la machine. C’est aussi vrai pour le chercheur et pour le journaliste. Il y a, comme on l’a dit plus haut, une machine de la production de l’information, et il y a de même une machine de la production de la recherche. Pour ce qui concerne la recherche en sciences humaines et sociales, ce sont les différentes études qui constituent en soi une critique (parfois pourrait-on même dire une dénonciation) de la société dans la mesure où les résultats des analyses et leurs interprétations révèlent ce qui ne se voit pas par la simple observation empirique. Toute étude, dans ces domaines, est une interrogation, voire une mise en cause du fonctionnement du monde social.Aussi le chercheur, de mon point de vue, n’a-t-il pas à avoir de jugement a priori sur ce fonctionnement.
Qu’il choisisse des objets d’étude en fonction de ses aptitudes et désirs à appréhender tel ou tel phénomène est légitime et même nécessaire car il faut qu’il y ait du désir dans la recherche. Mais il n’a pas à prendre une posture de dénonciateur parce que c’est déjà engager un point de vue qui orientera par avance ses travaux. Je pense – et essaye de le mettre en pratique – qu’il est possible de distinguer notre positionnement de chercheur, avec toutes les exigences d’honnêteté qui s’y attachent, de notre positionnement de citoyen ou d’individu qui, lui, peut s’autoriser à juger et prendre parti. D’où cette question cruciale : faut-il être Français pour mieux analyser la société française… Cette Batmobile personnalisée basée sur une Mercedes-Benz CL 55 AMG Kleemann de deuxième génération est peinte en noir mat et l’habitacle est en cuir noir d’origine Mercedes.
Cette incroyable création unique est le fantasme d’un fanatique millionnaire devenu réalité. La Mercedes-Benz CL 55 AMG “donneuse” de deuxième génération était une voiture sérieuse à elle seule. Essentiellement un coupé de Classe S avec un V8 suralimenté AMG de 5,4 litres développant près de 600 chevaux. Cette fascinante création est l’oeuvre du préparateur danois Kleemann. C’est Specautotuning une société d’Ukraine en partenariat avec AVG Autos situé en Allemagne qui ont été recrutés pour fabriquer et développer ce véhicule. Doté d’une modélisation 3D de tous les systèmes, y compris le châssis, le groupe motopropulseur et l’électricité, il a été construit pour un coût de 251.250 €, sans compter la CL 55 AMG donatrice. Le résultat est édifiant, d’autant plus que cette Batmobile unique qui ne ressemble à rien d’autre sur les routes a été acquise par un Oligarque Russe ayant migré à Dubai…
C’est en effet là qu’à eu lieu la vente organisée par une société de ventes aux enchères américaine) et que c’est mis en reportage par un éditeur Français (moi_même en personne), démontre que la guerre en Ukraine n’est pas la préoccupation de divers cerains dont moi, tous d’accord que c’est issu d’un système de retours sur dons de charité qui se partagent en 4 parts, un quart pour acheter de l’armement à Trump, un autre quart pour le retraite de Zelinsky, un troisième quart pour la cheffe de l’UE organisatrice expérimentée de ces arrangements expérimentés avec les dons de la Bunderwherr ou elle était la ministre de l’armée, puis avec les faux vaccins Covid de son mari président de laboratoires pharmaceutiques… Voilà…La France vient de se retirer des dons à l’Ukraine avec la “découverte” que le déficit financier de la France (près de 45 milliards) correspond aux dons à l’Ukraine par notre Président…
Dans un prochain article, je tenterais une autre approche relative aux années soixante, la sculpture cinétique ayant fait porter la réflexion sur les relations entre l’art et la technologie. Dans ce sens la réception immédiate des objets d’art y relatifs par la critique d’art, est exemplaire du débat ayant animé le milieu artistique. Elle a rendu perceptible l’inadéquation entre l’univers sémantique de ces œuvres et les critères de définition de l’art de certains critiques d’art adhérant à l’expressionisme ou au formalisme. La reconstitution du contexte de ce débat nous apprend que la remise en question de certaines normes propres au modernisme est le principal effet social de ces œuvres. En reconsidérant les modes dominants de penser l’art et la culture, elles ont contribué à la réflexion critique du champ culturel concernant les effets du récent développement de la culture de masse sur la vie artistique et intellectuelle…




































