1969 Blower Camarooo Z/28…
Je vais être TRES vicieux en positionnant l’article sur cette Camaro, ainsi que les photos de jeunes beautés suaves, carnivores et vénéneuses APRES l’invite à verser 1 euro d’abonnement…. Ouaihhhhh !!! Je vous imagine en total “autocerebroscopisme” alors que vous vous attendiez à jouir ( intérieurement) gratuitement sans porter attention au mal que je me donne pour publier/éditer ce web-site…. Arghhhhhh ! Vos sentiments grandissants de colère, de haine, d’embarras, d’euphorie, de ne pas pouvoir pénétrer les secrets interdits pour 1 malheureux euro à verser pour le premier mois de plaisirs et secrets, sinon interdits… “Si le cerveau pouvait parler, nous ne pourrions pas le comprendre”. Je paraphrase Wittgenstein pour introduire ce portrait de notre organe le plus bavard et le mieux caché. Bavard par son activité incessante, au prix énergétique exorbitant, je précise… Le cerveau, dont le vôtre, ne cesse jamais de raconter des histoires qu’au moment même ou la mort met un terme à l’existence, c’est-a-dire quand le rideau tombe définitivement sur le spectacle de la conscience. Caché, tel le souffleur du théâtre de la vie dans son trou, parlant de tout, sauf de lui-même ! Pas d’aire du cerveau dans le cerveau, ni d’organes récepteurs pour le cerveau, masse molle aux couleurs indistinctes et tristes, humblement résignée au rôle de faire-valoir pour le reste de notre être.
Pour en saisir la nature, il faut le tirer des coulisses de nos existences, l’exposer aux regards, pour traduire son babil inintelligible, dans un mouvement permanent entre l’intériorité et l’extériorité. Après plus de cinq cent ans de croquis, dessins, gravures, modèles, figures, simulations, reconstructions, le voici aujourd’hui, ce cerveau humain, objet de toutes les convoitises, non seulement scientifiques, mais également philosophiques, artistiques, médiatiques, “merdiatiques” aussi, juridiques, économiques et politiques. L’image parle donc a sa place : le représenter, c’est le dévoiler ! Mais que disent ces folles représentations ? Parlent-elles vrai ? Ou sont-elles l’avatar neuroscientifique du fameux rhinocéros de Durer ? Celui-là même qui par ailleurs s’imbrique dans le mythe de la caverne ou les prétendues réalités ne sont que déductions… Les images du cerveau, expriment sa structure et ses fonctions, mais quelles sont les structures et les fonctions exactes de ces images ? Découvertes et transmission de l’information scientifique, certes. Doctes également, mais incluant aussi les nébuleuses déductions judiciaires vomissant en prétoire des salmigondis “diarrhénaux” sortant également de cerveaux sublimés… Mais a quels autres non-dits et séductions s’adonnent ces circonvolutions imagées ?
Vastes questions, que l’on se contente d’effleurer en survolant l’histoire des représentations des fonctions cérébrales et les ambiguïtés qui l’ont accompagnée. Le philosophe Wilfrid Sellars distinguait image scientifique et image manifeste du monde… Mais le cerveau ne se représente pas lui-même, et pas plus que nous ne le sentons ni le voyons, nous ne pouvons donc directement nous l’imaginer. Du moins la nature ne nous en a pas fourni les moyens car si nous avons une “image manifeste” du cerveau, c’est bien via l’image scientifique qui nous en a été fournie par les anatomistes, les chercheurs, les cliniciens, et les illustrateurs… Imaginons cependant qu’un tel mode de représentation et d’autoreprésentation manifeste existe. Voir, sentir et entendre son propre cerveau, c’est précisément Ie fantasme de la fumeuse “Autocerebroscope”, une machine futuriste permettant de voir en direct l’activité de son propre cerveau, imaginée par le philosophe Herbert Feigl en 1958… Imaginez l’autocerebroscopisme total, alors que vous prêteriez intérieurement attention a vos sentiments grandissants de colère, ou d’amour, de haine, d’embarras, d’euphorie, ou de l’expérience de ne pas pouvoir pénétrer la belle aguicheuse qui vous demande comme moi 1 euro pour le premier mois de plaisirs et secrets, sinon interdits….
Le lésé, devenant aigri, observerait simultanément une image visuelle considérablement agrandie de ses propres courants de nerfs cérébraux projetés sur un écran, exercice de science-fiction conçu par analogie avec le fluoroscope, a l’aide duquel une personne peut regarder, par exemple, l’activité de son propre cœur. Dans l’idée d’une interprétation réaliste, il considèrerait les figures changeantes visibles sur l’écran comme une preuve de sa propre activité cérébrale. II trouverait qu’un crescendo de sa colère ou de la mélodie entendue correspond a un crescendo des processus corticaux corrélés… Voir le cerveau en action, c’est l’objectif des neurosciences contemporaines mais aussi des politiques, des fiscards et des juges… Feigl ne semblait pas gêné par l’effet de récursivité qu’impliquait son dispositif : voir son cerveau en action serait inévitablement voir son cerveau se voyant lui-même. Sidération garantie. Mais l’objectif de cette fantaisie déjà largement réalisée, dans divers fondements technologiques, est plus prosaïque : voir l’activite “en ligne” de son cerveau, serait se convaincre de la matérialité de la conscience, surtout de sa propre conscience… Est-ce la l’effet premier des représentations graphiques du cerveau que de montrer l’invisible et dévoiler l’ineffable ? La démystification du fantôme dans la machine, pfffffffff !
Dans la nuit noire de l’existence, lire mes pérégrinations intellectuelles va vous donner d’un coup l’envie de danser, chialer, d’embrasser le monde tout en vous arrachant les viscères à mains nues, tout ça, et plus encore… Un enchaînement ahurissant de folie enveloppées de mélodies cristallines qui n’en finissent plus de s’envoler, d’écraser le cœur, de lui donner une énergie mêlée de la mélancolique d’une fin de monde. C’est similaire à la plus joyeusement triste des ruptures amoureuses, à l’échec d’un examen, au verdict nullissime et injuste d’un procès. C’est comme assister à l’explosion du soleil depuis un point éloigné du système solaire et regarder l’existence entière disparaître dans une atmosphère brûlée par le chagrin et l’héroïsme neurasthénique du nul… Ahhhhhhh ! Penser au bon vieux temps d’avant, celui où l’on arpentait le vide abyssal à se déglinguer et s’exploser le cerveau sur de l’émotionnel, où l’on frôlait la dépression magnifique sur des moments mélancoliques. On change avec le temps qui ne fait que passer, mais en un instant, le palpitant bat la chamade en se souvenant de toutes les expériences écoulées, tous les moments tourbillonnant encore dans la mémoire, qui sont encore là, forts, intenses, mais enrobés dans une sensation lancinante de mélancolie. Et malgré l’apparat mature, on comprend que c’est toujours le bordel dans la tête car rien n’a pas trop de sens !
La structure est éclatée, presque éparpillée façon puzzle. Avec l’expérience du temps qui ne fait que passer, cela devient pourtant rare d’être décontenancé d’avoir l’impression d’avoir tout subi… Et ce pour un résultat complètement hors genre, pas évident à appréhender, comme si la colonne vertébrale était arrachée d’un coup sec. Grosse fièvre, sueurs et tête qui tourne, anesthésie générale au bloc opératoire, grosse dose de propofol dans les veines, trou noir, le vide. Quelques heures plus tard, vous allez commencer à vous réveiller, mal de tête, le coaltar complet, et la première chose que vous verrez, c’est une barre de pole dance et des billets de 1.000 dollars sur des fesses qui twerkent en slow motion. Deux danseuses se chevauchant sur votre lit, c’est à rien n’y comprendre. Et la musique, des énormes basses qui secouent votre univers avec un Hot Rodder qui susurre des complaintes auto tunées de façon ultra nonchalante… De quoi être complètement perdu, le cerveau en train de se noyer sous l’incohérence de la situation. Et pourtant, dans ce strip-club incongru où le temps s’est presque arrêté, vous magnifiquement triste, mélancolique en diable, c’est la perfection ! Alors vous allez vous laisser porter et vous rendormir fasciné par l’image de billets de banque et gros culs… En rouvrant les yeux le lendemain, vous vous demanderez si tout cela était vrai…
C’est comme un univers parallèle touché du doigt dans lequel on roule dans un Rat Rod rouillé par le désespoir qu’on l’abandonnerait sur le bord de la route. Pas vraiment post-punk, pas vraiment “shoegaze”, c’est apocalyptique, une Armageddon épique et soudaine : juste une fin du monde lente et dépressive, avec mégalopoles tombant en ruine. Dans votre lit vous allez tourner, puis vous retourner. Nuit blanche à tenter de lire mes presque 5.000 articles… Pas une minute de sommeil. Demain ça recommencera en pire. Tout humain normal tomberait d’épuisement après une nuit blanche, enchaînant avec une journée de conneries. Mais bizarrement, la fatigue se fera à peine sentir, votre corps, lui, par contre, hurlera de désespoir car vos muscles tressautent, et vous avez des crampes qui infiltrent vos jambes, le monde semblant tanguer. Mais votre cerveau, lui, semblera avoir oublié la notion même de sommeil. Après être resté sans bouger dans votre lit plus de 4h pour tenter de vous branler en pensant à votre voisine puis en hurlant silencieusement de désolation, vous déciderez de marcher comme un zombie vers votre ordinateur et y balancerez une connerie alors que des voix fantomatiques émergeront sans cesse… C’est comme si une vieille télévision droguée aux benzos passait des bouts de films surannés. Ce sera magnifique ! Votre cerveau sera complètement défoncé.
Il aura presque du mal à comprendre. Exténué, à bout de force, vous vous direz tout à coup que vous n’êtes pas à plaindre…. Moi c’est pareil sauf que je regarde le soleil se réveiller de ma fenêtre sur Méditerranée… Il est rare d’être ému par du fourre tout, semblant TOP au départ comme si l’algorithme du cerveau se mettait à fumer du crack schizophrénique. Mais sous ce bordel intense, l’émotion perle, comme si on entendait une histoire racontée par une voix coulant dans les tympans comme du miel céleste, comme un délire qui se change en complainte… Waouwwww !!! Vous y êtes, vous avez payé 1 euro pour jouir du spectacle… Alors, je raconte et vous lisez… C’était en 1969 et Rod Saboury était un lycéen qui menait la belle vie dans sa paisible ville natale de Manchester, dans le Maryland. L’adolescent Rod me dit qu’il aimait construire des Hot Rods : « J’ai eu une berline deux portes de 1932 poussée par un gros V8 283ci pendant un certain temps, puis je suis passé à un coupé Ford de 1938 au lycée. » Calmos… Ce gars qui n’est ni vous ni moi, avait peaufiné et modifié les ovales bleus Ford pour en faire de bonnes performances sur les routes locales, mais après un certain temps, Rod voulait quelque chose de plus moderne, plus en phase avec son temps. Il voulait que ce soit bourré d’options de performance “d’usine”. Ce qu’il voulait, c’était une nouvelle Chevrolet…
“J’ai toujours été amoureux de la Corvette ; c’est la voiture qui a vraiment tout fait pour moi », m’avait expliqué Rod en buvant des bières à l’infini… Il était donc naturel qu’il vérifie d’abord la voiture de sport Chevrolet. Une fois que Rod a eu les finances nécessaires pour s’offrir le véhicule de ses rêves, il a sorti son Hot Rod’38 et s’est rendu chez Jerry’s Chevrolet à Baltimore pour vérifier ce qui était en stock. « Il ne fait aucun doute que la Corvette était ce que je recherchais, mais après m’être approché de l’une d’entre elles, j’ai réalisé qu’il n’y avait aucun moyen de mettre ma batterie dans la voiture. C’était un gros problème. (Rod a joué de la batterie dans de nombreux groupes locaux). La Camaro de 1969, cependant, offrait un peu plus d’espace”. Rod a finalement acheté la Camaro qu’il a vraiment aimé en y ajoutant des graphismes… La posture et l’aura de la Camaro Z/28 à haut régime. Badigeonnée avec des strip’s de couleurs et un intérieur noir, cette Z/28 particulière était la meilleure option pour ce musicien amateur de Hot Rod’s. Mieux encore, le concessionnaire lui a offert 300 $ de réduction sur le prix de 4 200 $ en reprise de son fidèle Rod Ford’38. C’était une évidence : la Z/28 rentrait à la maison avec Rod sans le (Hot) Rod. Une fois de retour at home, Rod est tombé amoureux de sa conduite musculaire à quatre vitesses et a souvent testé son petit bloc à “donf”.
« Nous avions beaucoup de voitures sympas dans notre lycée, et un groupe d’entre nous faisait l’école buissonnière et frappait la 75-80 Dragway dans la ville voisine de Monrovia », m’a expliqué Rod. À ce moment-là, il avait encore apporté quelques petites modifications à la Chevrolet, la peaufinant à son goût et envoyant dinguer la conduite sérieuse, bien profondément dans les 13 basses dans les quart de mile. Rod a développé un appétit pour la vitesse et c’était une soif qu’il avait besoin d’étancher régulièrement. Après le lycée, Rod a continué à jouer de la batterie, mais il est aussi devenu plus sérieux dans la course. « J’ai commencé la piste de manière régulière, en roulant avec la SS/J », m’a-t-il dit. La voiture s’est rapidement transformée, subissant une foule de modifications. « J’ai gardé le 302ci, mais j’ai ajouté des collecteurs, une came course avec des poussoirs, une prise d’air Torker. J’ai également ajouté une boîte de vitesses Chrysler Hemi-quatre vitesses entièrement en aluminium et j’ai tiré le pont arrière et monté un Dana 60 », m’a dit Rod. Avec ces changements est venue l’expérimentation. « Je changeais constamment les rapports de vitesses du pont, puisque la Z était plus que ma voiture de course », m’explique Rod. Commençant avec 6;50 secs, il a progressivement progressé jusqu’à ce qu’il coure en 5;13 secs.
« C’était tout ce que je pouvais faire, et à chaque changement, la voiture devenait plus rapide. J’atteignais 9.800tr/min et je roulais en 11s à 121mph à travers les pièges. Ça ressemblait à un bourdon dur à cuire », m’a dit Rod qui a ensuite établi un record de la NHRA avec la Z/28, qu’il a conservé pendant exactement une ronde d’éliminations au Maple Grove Raceway. Il a également gagné à Englishtown la même année, remportant une victoire au classement général dans la classe SS/J. Rod s’est éclaté à piloter la Z/28, mais à la fin de la décennie, ce chapitre pour la Z/28 a également pris fin. À la fin de 1979, Rod a garé sa précieuse Camaro, trouvant un moyen de faire entrer la voiture dans le sous-sol de sa maison par deux grandes portes qu’il avait installées. Puis, après deux ans à la laisser reposer, il a décidé qu’il ferait passer sa voiture dormante au niveau supérieur et a commencé à collecter des pièces pour faire de cette Chevrolet la plus extraordinaire Pro Street de la planète. Bien que le mouvement Pro Street n’en était alors qu’à ses balbutiements, Rod savait qu’il pouvait ouvrir la voie à d’autres amateurs fanatiques. Rod a dépouillé sa Chevrolet jusqu’à sa structure. Le métal était en assez bon état, car il avait été stocké pendant les hivers et n’avait pas été utilisé toute l’année. Il a rétréci les rails du châssis à l’arrière, et positionné une nouveau pont/différentiel arrière de 9po et “tubé” la carrosserie pour s’adapter à de très gros et très larges caoutchoucs.
À l’avant, il a gardé la suspension de la voiture principalement d’origine, puis a préparé la voiture pour un nouveau groupe motopropulseur. Rod est reparti à zéro et est allé avec un V-8 à petit bloc de 1972 qui a été modifié à 358ci avec un alésage de 4,040 et une course de 3,480. Il a maintenu la compression à un faible niveau de 8,7:1 et l’a surmontée d’un ensemble de têtes Brodix en aluminium et d’un Blower BDS 6-71 poli. À l’intérieur, il y a des pistons Mahle forgés, des tiges Scat et une came à rouleaux hydrauliques Erson. Un distributeur de tachymètre MSD fournit les étincelles et des collecteurs personnalisés permettent d’éliminer les gaz épuisés. Des caches- soupapes Larson Engineering (rares) et un attrape-insectes Enderle venant du dragster Top Fuel de Lee Weller donnent au groupe motopropulseur un peu plus de bling là où cela compte. Rod a assemblé le bloc V8 et le gourou des moteurs de renommée mondiale, Charlie Garrett, a fait tout le travail nécessaire à la machine. Le bloc moteur est soutenu par une boîte manuelle à cinq vitesses Silver Sport Transmission (SST) couplée à un Ford 9po en 3,73:1 plus une bobine. L’intérieur a été mis en valeur par rapport à sa sellerie d’origine. Le bon ami de Rod, Dave Bennett, a ajouté une bande rouge aux sièges pour une sensation personnalisée, mais le tableau de bord et les panneaux sont restés d’origine.
Il a également conservé la banquette arrière, ce que quiconque connaît les grosses voitures Pro Street considérerait comme un exploit. Rod a construit sa propre cage de sécurité et a ajouté les compteurs nécessaires pour suivre les signes vitaux du moteur. Un travail de peinture personnalisé a été commandé et Butch Nieves a appliqué une finition laquée bonbon avec de la peinture House of Kolor : Brandywine sur une base argentée. Il a également appliqué des mêmes graphismes d’époque parfaits sur le capot et les flancs. Des jantes Weld Draglite ont été installées : 15×4 AV et 15×14 AR, chaussés de pneus à carcasse diagonale Mickey Thompson d’époque : 26×6 AV et 31×18 AR. Les travaux ont duré environ deux ans et Rod plaisante en disant qu’il a construit son engin « juste à côté de la machine à laver ». Il l’a emmenée, sa course terminée, aux Street Machine Nationals de 1983… C’était pour donner à la compétition quelque chose à craindre. Cependant, 1984 s’est avérée être l’année où Rod a tout remporté car ayant le meilleur moteur, le meilleur intérieur et la meilleure voiture globale lors du même événement tenu à Springfield, dans l’Illinois. « Cela valait tous les efforts que j’ai déployés dans la voiture pour remporter ces prix prestigieux », m’a expliqué Rod. Une fois atteint le sommet de la réussite il ne pouvait pas faire mieux avec sa Z/28…
il a pensé qu’il vendrait la voiture pour payer d’autres projets qu’il avait en tête. (ci-dessus et ci-dessous)… Il n’a pas fallu longtemps à Rod pour trouver un acheteur enthousiaste qui a craqué pour la superbe Camaro. Sans tambour ni trompette, la voiture a été vendue, et Rod est passé au chapitre suivant de son livre Bowtie, qui était la construction de sa Corvette 63 Split Windows, mondialement connue et exagérée. Les Chevrolet en plastique ont pris le contrôle de sa vie dans un avenir prévisible, bien qu’il n’ait jamais oublié la Camaro furtive qui l’a amené là où il était dans sa vie. Du début des années 80 à nos jours, les réalisations de Rod sont bien connues dans le monde de Chevrolet. Il a établi six records du monde et remporté deux championnats du monde sur les pistes d’Amérique avec un assortiment de Corvette’s et de produits GM’s. Cependant, lorsqu’il a arrêté de courir il y a quelques années, il a ressenti le besoin urgent de ramener sa Camaro “à la maison”. Heureusement, il l’avait vendue à un voisin de sa propriété et Rod s’y arrêtait pour jeter un coup d’œil à la Camaro, qui, admet-il, était bien entretenue. « En fait, je l’ai harcelé pendant 25 des 34 années où il l’a eue pour qu’il me la revende. Il ne l’avait pas sortie du garage depuis des années et quand elle est apparue au soleil pour la première fois depuis des décennies, on a fait le deal et je suis reparti avec ma Z/28 »…
Une fois l’affaire conclue, la Camaro a été accueillie à bras ouverts dans le garage Saboury avec quelques idées pour la rendre encore meilleure. Tout de suite, Rod s’est mis au travail sur la voiture. « J’ai tiré le moteur et Mark Small l’a rafraîchi. Avec l’aide de Legacy Innovations, nous avons installé un clip avant Detroit Speed Equipment avec des disques Wilwood à crémaillère et hydroboost. Nous avons également mis un ensemble de Wilwoods à l’arrière avec les barres d’échelle et des amortisseurs hélicoïdaux QA1 », m’a expliqué Rod. Un énorme radiateur Ron Davis avec deux ventilateurs garde cette bête au frais même lors des chaudes escapades estivales pour la crème glacée. L’injection mécanique a maintenant disparu, et à sa place, Matt Corish a installé une configuration Joe Blo Speed Shop EFI qui est intégrée dans une plaque d’1po. La gestion du moteur Haltech veille à ce que le moteur fonctionne à son maximum de performances. Tous ces changements ont porté la puissance du bloc à 621 chevaux. Maintenant que la Camaro est de retour à la maison, Rod sait qu’elle ne quittera plus jamais sa possession. « C’est la première voiture neuve que j’ai jamais possédée et elle a toujours fait partie de ma vie, même quand elle n’était pas dans mon garage. Je ne la vendrai jamais”... Par contre il a acheté une autre Camaro SS plus ancienne, avec un gigantesque Blower, ainsi qu’une autre Z/28 (voir ci-dessus).