’33 Chrysler CT-8 Royal Business Coupe Hellcat
Le monde des Street Rod’s est jonché d’imitateurs. Il y a un million de Hot Rod’s Ford’32, dont beaucoup sont décorés comme le Coupé Jaune de Milner d’American Graffiti et les Highboys sans ailes abondent. Une chose que vous ne voyez jamais, sauf dans ChromesFlammes/GatsbyOnline (Un clic ICI) c’est un Hot Rod Chrysler CT-8 Royal Business Coupe de 1933 avec un groupe motopropulseur V8 Challenger Hellcat. C’est la nouvelle tendance de placer un V8 performant et des trains roulants contemporains tout en conservant un max d’authenticité visuelle, telle la carrosserie originale en acier.
Et en Street Rod, ce Coupé CT-8 Royal Business a l’air vraiment royal. Il a une présence. Mieux encore, la carrosserie est 100% authentique en véritable acier d’époque de la dépression et non une réplique en fibre de verre. Il présente tous les éléments de ChryslerCorp. avec lesquels il est né en 1933, y compris les phares, les klaxons ainsi que la gazelle du bouchon de radiateur. Si vous n’avez jamais vu de CT-8 Royal Business Coupe auparavant, en dehors de celle au bout du CLIC, ne vous en voulez pas trop car seulement 226 ont été construits en 1933 qui était l’année de l’apogée de la Grande Dépression.
Avec 24,9 % de la population au chômage, il y avait en ces temps lointains, peu de marché pour un véhicule de luxe coûtant entre 1.000 et 1.500 dollars de l’époque car en comparaison une Ford modèle B avec un V8 coûtait 590 $, ce qui devrait vous donner la proportionalité. C’est un ajustement serré, mais le V8 HEMI Gen-3 suralimenté se glisse sous le capot en trois parties. Notre voiture vedette est détenue et co-construite par George Stump. C’est un amateur inconditionnel de Mopar, bien qu’il apprécie et collectionne d’autres marques… En ce compris des Hot Rod’s.
Sous le capot en quatre parties (2 ouvrants et 2 panneaux de flancs) se trouve le cœur de la révolution moderne de la performance Mopar : un V8 HEMI Hellcat suralimenté 6L2 de 800cv avec sa boîte automatique à huit vitesses d’origine, issus d’une épave de Chalenger accidentée. À l’exception des collecteurs fabriqués par George, Ed Britz, des silencieux Flowmaster d’échappement en 2,75 de diamètre, la mécanique est telle qu’elle a quitté la chaîne de montage. Britz a aidé George à construire toute la voiture. Les deux étant amis très proches fanatiques de Hot/Rat et Street Rod’s.
Britz est allé dans le grand garage situé dans le ciel et George s’ennuie de lui tous les jours. Le pilotage de cette machine, dit-il, rapproche le duo en pensées. “Je pense à lui chaque fois que je regarde et conduit la voiture” m’a dit George Stump. Chaque pièce de garniture est d’origine à la voiture, y compris les pièces chromées des flancs de capot . Une modification est le logo Hellcat sur la porte qui cachait autrefois l’ouverture de la manivelle du démarreur. Un V8 HEMI ne faisait pas partie du plan initial, George m’a dit qu’il cherchait en fait un Scat Pak de 392ci qui était moins extraordinaire mais donc plis cool…
En parcourant la toile à la recherche de véhicules accidentés, il est tombé sur un moteur Hellcat complet avec 500 miles avant un retournement en virage. Il s’agissait d’une amélioration significative du plan initial, mais qui ajoutait un degré de difficulté plus élevé. Toute la puissance est transmise à un pont 9po Moser Engineering qui abrite des engrenages en 3,25:1 et des essieux à 35 cannelures de Strange eng.. Le faire fonctionner avec un châssis de 92 ans était un challenge. C’est le châssis original de 1933 qui a été utilisé après diverses améliorations faites par Britz qui avait l’art et la manière…
C’était un constructeur de Street Rod’s renommés. George Stump m’a dit qu’il était la première personne à adapter une suspension avant Mustang II à une Ford A au milieu des années’70. C’est également Britz qui a fabriqué la traverse avant de la Royal Coupe. Une configuration à crémaillère provenant d’une Thunderbird a été ajoutée, tout comme les bras de suspension supérieur et inférieur de chez Fatman Fabrications. Une suspension arrière Ridetech à 4 barres a été installée et des combinés filetés sont utilisés aux quatre coins. Les barres stabilisatrices (avant et arrière) permettant les virages à plat.
George est allé chez Intro pour les jantes (18×8 pouces AV, 20×11 AR. Ils sont spectaculaires et enveloppés de pneus Pirelli montés en série originale. En accord avec le thème Hellcat, George a conservé la taille arrière : 275/40ZR20. Les ampoules LED projettent une lumière beaucoup plus brillante à partir des boîtiers des phares d’usine qu’elles ne le faisaient en 1933. Cette Chrysler était un article coûteux lorsqu’elle était neuve, ce qui a contribué à ses faibles chiffres de production. Le propriétaire George Stump a consacré beaucoup d’efforts à rendre la carrosserie aussi droite et parfaite que possible.
George et Ed ont fait toute la carrosserie et la peinture. Ce n’était pas une promenade de santé, car la carrosserie était en mauvais état. Pour obtenir de l’inédit,, George a choisi le “Cool Vanilla”, une teinte d’usine de PPG qui a été proposée de 2010 à 2020. La seule chose qu’ils n’ont pas faite était l’intérieur. C’est Dave Chrissy de Chrissy Interiors à Johnstown, en Pennsylvanie, qui a revitalisé le poste de pilotage. Il a entièrement reconstruit des sièges Corvette 1968 et les a recouverts de cuir BMW Fawn Beige. Speed Hut a reçu le feu vert pour les compteurs , qui se trouvent dans le tableau de bord d’usine rénové.
Une colonne inclinable et télescopique Cadillac supporte le volant. Le tableau de bord d’origine descendait jusqu’à la ligne basse juste en dessous de la porte de la boîte à gants, ve qui a été laissé. Pour accueillir la climatisation et les commandes, Ed Britz afabriqué le panneau assorti en dessous du tableau. Faire fonctionner l’ordinateur du moteur et installer le câblage Hellcat dans la Chrysler a peut-être été la plus grande difficulté. Il n’y avait pas de faisceaux de câbles en vente libre au moment de l’échange. George a donc envoyé le harnais électrique à Hot Wire Automotive à Mena, Arkansas : Bonne chance !
Le propriétaire de l’atelier, Chris Squier, l’a posé sur le sol et a finalement trouvé comment le faire fonctionner. Ce fut un long processus et une fois que tout était de retour dans la voiture, elle a démarré immédiatement. Il n’y avait qu’un seul hic : George n’arrivait pas à décaler la transmission électronique. Cela a déconcerté les experts jusqu’à ce que quelqu’un lui fasse remarquer qu’il devait installer le concentrateur de radiofréquence (RF) d’usine et le câbler. C’est le module contrôle la sélection des vitesses. Une fois que cela a été résolu, ce n’était rien d’autre que du plaisir de faire frire des pneus.
Après la séance photo, George m’a emmené faire un bon tour dans cette classique d’avant-guerre devenue Street Rod et je vous avoue que ce fut génial… C’est une construction fabuleuse. Contrairement à beaucoup de Street Rod’s que j’ai conduits ou dans lesquels j’ai roulé, ici, ça ressemble à une vraie voiture, pas à un kit bricolé. C’était cool, sans cliquetis. L’échappement grondait et en appuyant sur l’accélérateur, le gémissement du compresseur à délicieusement rempli l’habitacle. Quoi encore d’en écrire ? Que les emblèmes sur les panneaux intérieurs sont des insignes d’honneur. ?
On s’en f… Par contre, qu’il y ait une glacières, des fauteuils pliables etc., là dans le coffre, c’est la garantie de passer un bon moment. Je ne connais pas beaucoup de Hot Rodder’s qui parcourent plus de 12.000 miles en conduisant leur machine. Mais George les a parcouru depuis l’achèvement de la construction qui a duré 37 mois. C’est un CT-8 Royal Business Coupe qui se conduit réellement Lorsque Challenger et Charger sont revenues sur le marché au cours de la première décennie de ce siècle, elles ont été adoptées dans une certaine mesure, mais il n’y a pas eu de ruée folle vers les concessionnaires.
Tout d’abord, la Charger avait quatre portes, ce que beaucoup considéraient comme un péché mortel. (Hé, c’était deux portes de trop) La challenger a imité le style de son homonyme de 1970, mais n’a vraiment pas réussi à passionner les passionnés tout de suite. Il va falloir longtemps parce qu’il n’y avait rien d’autre que la Mustang… Les deux, cependant, ont explosé en popularité avec l’introduction des modèles SRT Hellcat en 2015. Avec 707 chevaux et 650 lb-pi de couple, les amateurs de Mopar à la recherche de muscle moderne avaient soudainement leur choix de coupé à deux portes…
George et Ed ont vraiment réussi à marier le meilleur de l’opulence de Chrysler à l’époque de la dépression avec la magie du groupe motopropulseur et de la suspension d’aujourd’hui. Ce Street Rod CT-8 Royal Business Coupe a un design intemporel bien conservé avec une puissance et un agrément de conduite qui n’existait pas en 1933. Le logo Hellcat s’adapte parfaitement à cette Chrysler (Les phares ont l’air d’origine, mais ont été équipés de LED. Vous ne pouvez tout simplement pas le savoir tant que vous ne les avez pas allumés). Voilà l’article est terminé vous pouvez retourner à votre vie normale…