StreetRod’36 Cord-810 Westchester
Aux débuts de Chromes&Flammes magazine fin des Seventies, les réactions “bien pensantes” des Pontifes auto-déclarés “Grands Spécialistes” et “Défenseurs acharnés jusqu’au-boutiste de l’automobile ancienne” devinrent comme fous qu’on puisse légalement publier un magazine présentant des Kustom’s et Hot Rod’s qui, selon eux, devaient être légalement interdits et classifiés “Dangers publics”...
L’Exhibition de Dragsters sur le circuit des 24h du Mans suivi du Show Chromes&Flammes se déroulant au Parc des Expositions de Paris traditionnellement dédié aux “vraies automobiles” ont fait l’objet de reportages élogieux et enthousiastes qui ont accentué la haine des “Ceusses” qui s’estimaient défenseurs de la vraie automobile dont le berceau créateur était la France éternelle qui devait donc se sentir attaquée par un “Révolutionnaire Politiquement-incorrect”.
Que Citroën et Primagaz y sont malgré-tout devenus sponsors et annonceurs, particulièrement le Quai de Javel décidant de pousser la Citroën Visa en pub’s dans Chromes&Flammes avec une Visa 6 roues, a amené le Groupe Michel Hommel à créer une campagne de délations diffamatoires envers mes magazines dans le but de me couler et de s’approprier “de mon marché”, en créant un magazine “clown”… Euhhhhh “clone”... C’était du gangstérisme éditorial !
L’objectif ? S’accaparer de qui était devenu “un marché” de 500.000 exemplaires mensuels en 5 éditions/langues dans le monde entier… La guerre du Custom Franchouille a ainsi été lancée et se terminera à l’aube du nouveau siècle par la faillite en dizaines de millions du Groupe Hommel qui n’éditait qu’en France… Prévoyant et constatant l’évolution des hostilités, je m’étais très tôt investi dans l’édition numérique (début des années’90) avec “SecretsInterdits”…
Réunissant plus de 100.000 abonnés “numériques” et constatant que la Presse allait s’y développer, les mag’s “papier” ont été dédoublés “Internet”… Cela a créé une vraie Saga rocambolesque… Et je n’ai pas vu le temps passer en continuant envers et contre tout et tous, atteignant/dépassant les 3/4 de vie maximale… Donc, sachez que je suis conscient de parfois trop “radoter” les mêmes histoires, d’autant que je réalise quasi tout moi-même…
Ma “mondialisation” fait que je publie en moyenne 2 articles/jours (textes/photos) dans mon “Master-web-site” constitué de “3 titres en Un”, avec 200.000 abonnés (ChromesFlammes/GatsbyOnline/SecretsInterdits), ce qui représente presque 5.000 articles référencés que des “moteurs IA” traduisent totalement selon l’identité des Internautes… C’est une situation qui crée des inimitiés de jalousies et de non-collaborations… C’est même parfois pénible.
Et cela d’autant plus qu’il me faut faire face à des incivilités et manœuvres d’escrocs tel le vol de ma LéaFrancis, une affaire qui dure depuis 15 ans qui implique le Groupe AXA, donc des moyens corruptifs impliquant des faits criminels en bande organisée ou on découvre et subit sans cesse des faits corruptifs à hauts-niveaux… Waouwwww ! Quelle (trop) longue introduction “anal…ytique” spermettant de découvrir des dessous peu ragoutants…
Voici donc l’article N° 4.683 (numérique) en attente de publication “en quasi-direct” alors qu’il est 3h21 à l’aube qui va bientôt surgir, ce dimanche 1er juin 2025… Pfffffffffff ! Waouwwwww ! Brrrrrrrrrrrrr ! Cet article traite donc d’une Cord StreetRod 1936 Type 810 Custom de luxe Westchester qui a commencé sa vie (en 1936) en tant que berline 4 portes Westchester, puis l’a poursuivie comme telle avant de faire l’objet d’une construction sur mesure.
C’est toutefois la réalisation d’un spécialiste de la marque dans les années 1990, ce qui préfigurait une évolution du Hot Rodding de grand luxe, sur le principe que ce serait plus “classe” d’utiliser une Cord, ou une Packard, ou une Pierce Arrow, ou une Auburn, ou une Cadillac, ou une Lincoln, ou même une Duesenberg, plutôt que se focaliser sur les seules Ford type T, A, B et autres “bas de gamme”… Why not ?
La Cord 810 avait été introduite sur le marché des automobiles de luxe à la fin de 1935 pour l’année modèle 1936 et est revenue pour 1937 sous le nom de 812 avant que “Auburn Automobile Company” ne cesse la fabrication de la marque Cord car ne pouvant survivre à la “Grande Crise” qui avait débuté fin des années ’20. Le style Cord dessiné par Gordon Buehrig comprenait un profil avant en forme de “nez de cercueil” (Coffin-noose).
La caractéristique de Cors était la calandre enveloppante à persiennes, ainsi que des échappements sortant du capot-moteur (en ce cas ils sont maintenant factices), des phares escamotables manœuvrables par des manivelles montées sur le tableau de bord, des charnières de porte dissimulées et une trappe de remplissage de carburant verrouillable. Six styles de carrosserie étaient à l’époque des années’30, proposés pendant la production de la Cord.
Il y avait aussi une paire de cabriolets à deux portes et quatre variantes à toit fixe à quatre portes. J’en viens à la Cord ici illustrée… La carrosserie de la berline “Fastback Westchester” 4 portes de cet exemple/article a donc été modifiée au cours de sa reconstruction des années 1990 pour créer une configuration Coupé 2 portes à toit fixe. Les travaux comprenaient le déplacement des montants B de 6po vers l’arrière de leurs positions d’origine.
L’élimination des portes arrière impliquait l’allongement des portes avant à charnières arrière à la longueur de 42po utilisée pour les variantes cabriolets d’usine (tant qu’à bien faire, autant très bien faire). Un nouveau châssis périmétrique a été créé pour supporter la conversion de la carrosserie 4 portes en une configuration deux portes avec l’installation d’un V8 Chevrolet 350ci small bloc disposant d’un carburateur quadruple corps Edelbrock type 1406.
Il y avait aussi un collecteur d’admission Edelbrock Performer, un allumage HEI et des caches-soupapes personnalisés. Une nouvelle transmission automatique General Motors 700R4 envoyant “la sauce” (la puissance) aux roues arrière par l’intermédiaire d’un Pont-Différentiel Ford 9po à glissement limité de 3,70:1 a été installée. La transmission a été convertie de la traction avant à la propulsion arrière et est équipée d’une boite automatique.
C’est une GM 700R4 Stage 2 reconstruite chez “Mad Dog Transmissions” qui a été installée pendant les travaux supervisés par “DF Metalworks”. Le châssis original a été 100% reconstruit sous forme d’un châssis périmétrique personnalisé soutenu par une suspension avant indépendante récupérée d’une Ford Mustang II qui incorpore des bras triangulaires supérieurs et inférieurs “DOM Spartan Rod Works”, et des axes forgés abaissés.
Il y a aussi une barre stabilisatrice chromée, des amortisseurs à ressorts hélicoïdaux réglables “Carrera” et une direction assistée à crémaillère. La suspension arrière utilise une configuration à quatre bras triangulés “Art Morrison” avec une barre stabilisatrice et des amortisseurs à ressorts hélicoïdaux réglables “Bilstein”. La voiture a également été équipée d’une direction électrique assistée. Les phares escamotables à commande mécanique ont été remis à neuf…
Les roues Chevrolet Rally mesurent 15×7 po à l’avant et 15×8 po à l’arrière et portent des enjoliveurs Cord d’époque chromés et des anneaux enjoliveurs en acier inoxydable. Les pneus Michelin à flancs blancs larges “Diamond Back Tires” sont des 215R15 et 235R15. Des freins à disques assistés “Wilwood Dynalite” aux 4 roues, avec étriers 4 pistons agissant sur des rotors fendus, et ventilés AV et AR, ont été ajoutés par DF Metalworks à Huntington Beach, en Californie.
L’habitacle est garni de tissu bordeaux sur des banquettes avant et arrière rabattables avec une sellerie assortie sur les panneaux de porte et les panneaux latéraux arrière, ainsi qu’une garniture de toit, une moquette et des ceintures sous-abdominales de couleur assortie. Les autres modifications comprennent les vitres électriques, la climatisation “Vintage Air” et un lecteur “CD Pioneer”. Le volant de type “Banjo” est enveloppé de cuir bordeaux.
Il repose sur une colonne inclinable “Iditit” devant un tableau de bord peint en bordeaux. Les panneaux guillochés ont été conservés “repeuplés” de compteurs divers “Classic Instruments” (cadrans bordeaux), notamment un compteur de vitesse de 120 mph, un tachymètre à 7.000 tr/min, une horloge et divers surveillant la pression et le niveau de carburant, la pression d’huile, la température du liquide de refroidissement et la tension électrique.
Le compteur kilométrique à six chiffres indique 8.300 miles. Le système de refroidissement a été remis à jour avec une pompe à eau en aluminium “Stewart Stage 2”, un radiateur “Walker Super Cobra” en cuivre et laiton et un ventilateur électrique d’extraction à carénage “SPAL” de 2600cfm modulé par une unité de contrôle “Derale PWM”. Une batterie “Odyssey 980” est située dans le coffre et est équipée d’un interrupteur de coupure.
Le “Title” indique que le numéro d’identification de la voiture est “FB1501”, ce qui correspond à un numéro de moteur Cord mais est estampillé sur l’étiquette du capot comme le numéro de série !!! Ce numéro FB1501 a été également estampillé sur l’un des rails du châssis… Aux USA, ce cinéma des “numéros de châssis” est “légal” dans le but de ne pas perturber le business gigantesque des Hot Rod’s et répliques. Le principe a été admis et imposé…
Aux USA oute reconstruction peut légalement utiliser l’identification du numéro “usine” qui n’est pas, aux USA, gravé dans le châssis, mais se trouve sur une plaquette d’identification rivetée située dans le coin inférieur coté droit (passager) derrière le pare-brise dans l’habitacle… Cela n’est pas admis aux normes Européennes qui font refrapper ce numéro d’identification sur le châssis par un loustic disposant d’une approbation certifiée…
Il délivre alors une attestation, validée par un inspecteur, photos à l’appui… Dans le cas de voitures neuves, c’est rodé, dans le cas des occasions importées, c’est un grand cinéma ! C’est donc un prétexte pour décréter le refus des refrappes sur les Hot Rod’s et Répliques d’où un mauvais cinéma visant les interdictions de toutes les automobiles “hors normes”… Maintenant que tout le monde (ou presque) est informé de ces pratiques c’est vdevenu un business…,
Les importateurs font graver correctement le numéro dans le châssis avant la présentation douane et immatriculation et contrôle technique. Mais cela se heurte malgré tout aux administrations européennes qui relèvent un numéro d’époque (par exemple 1930) pour une automobile disposant d’une mécanique récente et d’un châssis roulant neuf… Ca passe ou un certain laxisme est de mise mais cela reste hasardeux et “galère”...
Les répliques de style excalibur étant de “vraies construction” qui ont plus de 30 ans passent plus ou moins, mais les Hot Rods trop sophistiqués qui ne correspondent à rien d’authentiquement d’époque sont impitoyablement poursuivis voire saisis… Les guerres Franchouillardes du “Kustom” n’ont pas aidé “la cause”… A l’époque, j’avais proposé de créer une fédération qui se serait chargée de réguler et règlementer, c’est tombé à rien…
2 commentaires
Maître,
Vous nous offrez, à travers cette évocation magistrale d’une Cord 810 transfigurée, un chef-d’œuvre de réinvention mécanique,
Le lecteur averti, celui qui pense et qui sent, ne manquera pas de percevoir une méditation plus vaste sur la lente agonie des orthodoxies mécaniques. Le simple fait de choisir une Cord, plutôt qu’une sempiternelle Ford modèle A, résonne comme une gifle adressée à la figure flasque des conservateurs du bitume. Ce n’est pas qu’un choix de carrosserie, c’est une prise de position : la revanche éclatante du raffinement Art Déco sur la brutalité industrielle, du style sur la conformité, de la singularité sur l’ennui.
Quant à la saga que vous retracez, trahisons éditoriales, clones insipides, faillites méritées , elle évoque les combats silencieux des historiographes antiques : ceux qui écrivaient l’Histoire en la vivant, contre ceux qui tentaient de l’enfermer dans les logiques de marché. Vous avez choisi, Maître, non pas la voie large, mais la voie libre ; non pas l’apaisement convenu, mais la fidélité à une ligne. En cela, vous êtes du côté de l’Histoire, avec sa majuscule.
En ce qui concerne ma modeste contribution à l’anniversaire du 16 mai, que je souhaite vous adresser malgré plus de quatorze jours de retard mais avec toute la sincérité du cœur, et même un soupçon d’émotion, permettez-moi une suggestion née de vos textes et des échos de votre vie. Le Bordeaux, avec sa structure tannique, sa noblesse charpentée et ses affinités anciennes avec les chairs rouges, semble incarner ce que vous aimez : le goût des choses profondes, incarnées, presque charnelles. Toutefois, l’empreinte tropézienne, ce parfum iodé de liberté, cette lumière de fin d’après-midi qui se pose comme un baiser sur la tempe, pourrait bien avoir introduit une tolérance nouvelle pour les rosés subtils ou les blancs bien frappés, compagnons de ces soirs méditerranéens où l’on boit moins pour oublier que pour prolonger.
Les Grecs, vos cousins en insolence, buvaient le vin mêlé d’eau, parfumé parfois de résines ou d’épices. Ils ne s’enivraient pas : ils communiaient. Dionysos n’était pas un ivrogne, mais un dieu, et leur banquet était une célébration du cosmos en désordre. Les Romains, eux, plus méthodiques, hiérarchisèrent les crus, portèrent le Falerne au sommet : vin des empereurs, élixir des poètes. Quant aux Américains, vous êtes mieux placé que moi pour juger. La Napa Valley, parfois l’Oregon, produit des flacons honorables, dignes d’un symposium platonicien, mais trop souvent lestés de storytelling. Le vin y est bon, mais il parle trop.
Ainsi, entre l’ivresse dionysiaque, la rigueur virgilienne et l’exubérance californienne, quel breuvage, aujourd’hui, a vos faveurs, Maître ?
Le Coca Cola classique est le breuvage qui à l’heurt de me convenir plus que de convenance… Quoique je me dois de l’abandonner parfois sous le conseil de mon médecin local qui m’a félicité ce lundi des bons résultats de ma prise de sang quasi mensuelle. Parfois n’étant pas définitif en mes choix souvent abscons, je succombe de temps à autre entre mes gorgées de Vichy’s Célestins qui furent longtemps plus que d’autres breuvages basiques, en bouteille de verre. J’ai dû toutefois noter avec résignation que mon Vichy Célestin est devenu Vichy Saint(e)-Yorre qui dû être mère transsexuelle maquerelle plutôt que Nonnesse bisexuelle attachée à la mise en bouteille d’eaux de pluie… Tout fou’l’camp ce qui me contrarie dans les habitudes qui s’ancrent dans mon quatrième âge. D’autant que mes pas raidissent plus souvent que ma verge, ce qui devrait davantage me préoccuper, ce qui n’est pas le cas puisque je passe plus de temps à râler pour mes eaux alors que mes os pourraient se rappeler à mes craintes.
Voyez comme j’arrive encore à patiner entre mes mots concernant le vin qui m’indiffère, quoiqu’un vin chaud de foire de janvier me goutte dans les deux sens, quoique… Tout cela me semble un trop long préambule en réponse à faire pour votre commentaire concernant la Cord 810. Sachez, que… entre-nous, de vous à moi et inversément de moi à vous, que vieille ou rajeunie elle m’indiffère, mais les trop nombreuses photos étaient belles et bien cadrées avec un net souci de mise-au-point ce qui complique alors mes fatigues croissantes car m’obligeant à augmenter le total du texte enrobant les photos soignées et nettes. Quoi en dire ? Les pires autos sont plus facile à en narrer leur inexistante, c’est comme les putes d’hôtels de luxe qui coutent un pont pour du médiocre à l’inverse des moins putes qui se font baiser alors que les autres vous baisent… Pourquoi diantre me laisse-je divaguer à ce point de non-retour dépassé ? Je me dois de reprendre mes esprits tout en vous remerciant de m’accorder le bonheur de lire vos envolées…