Créateurs & Designers Russes
Chromes&Flammes édité en Russie et dans les pays de l’Est… Waouwww ! Ce sont des aventures dantesques vécues en parallèle avec Top Wheels, la version américaine de Chromes&Flammes/AutoChromes/Calandres, toutes les versions ayant été créées dans les années1990/2000…. Ben oui, je n’allais pas subir l’adversité et les délations du Groupe Michel Hommel rêvant de me couler pour rester seul en rayons des librairies et super-marchés. J’ai direct réagi en conséquence. C’est d’ailleurs de là que sont nées les versions numériques qui anticipaient la lente dégradation suivie des faillites en cascade des éditeurs de magazines/papier. La fin d’un univers trop bruyant et trop sale en ses dessous, nécessitant l’aide (payante) de politiciens et avocats.
Le temps des affaires, en Franchouille, a toujours été à rebondissements… La grogne incessante est une coutume, les Français se plaignent de tout et de tous par mesures de précautions. C’est extrêmement difficile et très couteux à supporter. Enfant, j’avais appris que si l’on souhaite quelque chose de fort, on le réalise. Je me suis donc investi dans la publication des meilleurs magazines (papiers et numériques) d’automobiles Kustom’s et Hot Rod’s de l’univers. Au pire des délations “Hommelliènnes” me visant, l’idée fut de m’envoler pour les USA et d’y créer “TopWheels”, accessoirement pour me déplacer en Excalibur et divers Hot Rod’s le long des plages et m’en servir pour des promenades en bord de mer de Floride et de Californie.
En sus je remplissais mes mag’s d’articles et photos, un tout qui, avec mes articles “à-la manière de Hunter Thomson” rendait mon Road-Movie captivant. Quoi qu’il en soit, il faut une route et une bonne voiture, l’horizon est de toute façon en vue, alors il suffit d’accélérer et de ne pas se retourner. La direction et la destination devaient m’appartenir, l’essentiel étant de continuer à avancer. Editer mes mags et avancer, donc je vivais cool et heureux… Ben, j’ai donc dupliqué la séquence des mêmes façons dans les pays de l’Est de l’Europe y compris en Russie. Le sens et le but étaient simples, quelque chose d’intéressant se présenterait sûrement en chemin… On peut planifier sa destination, mais on ne peut pas planifier son bonheur…
Les voyages deviennent toujours passionnant quand tout ne se déroule pas comme prévu, car soudain, tout peut se mélanger et la destination est autre… J’étais ouvert à toutes les surprises et j’ai pris le temps d’organiser l’apport de photos et de textes, de siroter des cocktails, de contempler les océans Atlantique et Pacifique ainsi que la mer Baltique et noire (d’autant plus qu’elle jouxte l’Ukraine). Ma mission était simplement d’être heureux. Je me suis installé à Hallandale près de Miami Beach au nord de Miami qui regorge de bars branchés et de superbes nananas bandatoires et les promenades se font bordées de palmiers, le tout le long de plages de sable, avec des habitant(e)s toujours de bonne humeur.
Les gens y célèbrent simplement la vie, le beau temps, le grand ciel bleu, eux-mêmes entre deux… et les Hot Rod’s ainsi que les Néo-Classiques et Kit-Cars. “Il m’en faut peu pour être heureux” me suis-je dit… Même si cette affirmation doit bien sûr être interprétée avec ironie. La Floride possède l’immobilier le plus cher des USA. Une “vraie” maison en bord de mer avec vue mer est à partir de 15 millions d’euros, le bonheur a un prix partout ! Seuls les illuminé(e)s peuvent vivre dans le luxe gratuitement. Bien sûr, chaque pays possède son lot de folies témoignant de la splendeur d’antan et des mérites de l’esclavage, du servage et de la servitude. Aujourd’hui, chaque pays a des projets différents pour ses sites du patrimoine mondial.
Les Allemands et les Français aiment transformer leurs châteaux médiévaux en musées, avec des espaces d’exposition où les visiteurs curieux peuvent admirer les fausses chemises, fausses vestes et fausses cuillères du dernier monarque ou noble, dont la plupart vivaient apparemment modestement et ne possédaient que peu d’objets d’intérêt. Les Italiens, quant à eux, aiment installer leurs bureaucrates dans les murs de leurs vieux châteaux, les utilisant comme bâtiments gouvernementaux pour fusionner le passé et le présent. Les Espagnols et les Catalans par contre, ont adopté une approche plus pragmatique : ils transforment leurs impressionnants manoirs médiévaux en hôtels et restaurants où les touristes peuvent déguster de bonnes tapas…
Pffffff ! Oui, mais, à des prix raisonnables ! Par contre, j’ai remarqué que les Espagnols mangent n’importe quoi toutes les journées ; ce sont des gens qui ont très faim… Mes road trip’s m’ont donné la fièvre du printemps ; l’air était encore froid, mais la chaleur et la légèreté de l’instant me convenaient. Je me partageais donc avec la France et m’imprégnais aussi, ensuite, des pays de l’Est Européens. J’ai de suite détesté l’Ukraine et aimé la Russie. Le roi du design Russe s’est mis à son seul compte (Suisse) après avoir travaillé pour Bugatti puis Lamborghini, affirmant avoir suffisamment de clients malgré ses origines. Il est sans conteste le designer automobile Russe le plus titré de ces dernières années, avec une Bugatti Chiron et une paire de Koenigseggs.
Il a son mot à dire sous la forme de plusieurs Lamborghini et d’au moins une Genesys. Aujourd’hui, il s’est mis à son compte, ce qui est déjà audacieux en cause de son parcours. Vous me lisez déblatérer souvent sur l’Ukraine et la raison que j’en ai eu un certain nombre d’expériences désagréables, certains habitants de la capitale qu’est Kiev se comportaient parfois avec moi de manière tout à fait inappropriée. Les Russes, sont totalement différents, ils ne sont pas d’accord du tout avec les Jérémiades grotesques du clown de l’Ukraine d’aujourd’hui… Mais il est de bon ton en Europe de condamner tout ce qui est Russe, et c’est ainsi que le reste du pays s’est rallié aux générateurs de saloperies diverses dont les dessous de table, et pots de mauvais vins…
C’est la conséquence des commissions de 50% sur les dons généreux qui ne sont que des arnaques. De plus en plus de crimes violents sont commis par des Ukrainiens, ce qui trouve écho dans les médias. À ce moment-là, les politiciens récepteurs des dons de charité s’empressent de déclarer qu’il ne s’agit que de pitreries pour lesquelles la nation entière ne peut pas être condamnée de manière générale. Il y a donc deux poids, deux mesures.. Alexander Selipanov, connu sous le nom de Sasha, n’aura pas à y faire face. Il est né en 1983 dans l’ancienne Union soviétique et, bien qu’il soit né à Tbilissi, en Géorgie, il est citoyen Russe. Pour beaucoup de gens, c’est donc lui qui largue lentement des bombes sur l’Ukraine…
Cependant, Selipanov a déménagé en Californie après avoir œuvré pour VW, puis pour Lamborghini et surtout Bugatti ou il occupait le poste de designer extérieur et c’est à ce titre qu’il a créé les modèles Chiron et Vision GT. Mais il est également responsable du look de la Huracan ou de la Genesis Essentia, après être passé de VW à un constructeur Coréen. La dernière station de transfert du designer Russe a été Koenigsegg, pour qui il a conçu la Gemera et la CC850. Il a toutefois fini par quitter la marque suédoise de petites séries, son travail en freelance ayant pris le dessus. Selipanov a maintenant lancé un nouveau studio de design nommé “Hardline27”, basé à la fois en Californie et à Berlin, qui se concentre principalement sur les conceptions virtuelles.
D’autres génies du design automobile sont également Russes… Par exemple, la torche des JO de 2014, l’avion Soukhoï Superjet-100, le vaisseau spatial “Rus”, ainsi que des dizaines d’automobiles circulant pratiquement partout dans le monde, sont des réalisations du designer d’avant-garde Russe : Vladimir Pirojkov, aujourd’hui à la tête d’un centre de conception et d’innovations industrielles à Moscou, qui y a développé une voiture volante : “Les objectifs en matière de design industriel en Russie et en Occident sont différents. La Russie vise à atteindre un niveau compétitif pour que les produits Russes soient demandés dans n’importe quelle partie du monde dès que l’Ukraine aura été atomisée” m’a expliqué Vladimir.
Il sait de quoi il parle : il travaille sur un nombre incalculable de projets aux quatre coins de la planète. Vladimir Pirojkov est né en 1968 dans la ville soviétique de Chisinau (aujourd’hui capitale de la Moldavie) dans une famille d’ingénieurs de père en fils et a entrepris des études de design industriel à Sverdlovsk (actuelle Ekaterinbourg). Lors de sa quatrième année de sorties en librairies, mon magazine Calandres, à attiré les yeux de Vladimir et d’un de ses amis, qui y ont vu la photo de Luigi Colani, bio-designer suisse connu dans le monde entier, posant devant une Chevrolet Corvette totalement blanche. Ils se sont mis alors à rêver de suivre un stage auprès du maître. Ils y arriveront finalement en décrochant une lettre d’invitation de Colani.
À la fin de son stage, Vladimir a continué ses études à l’Art Center College of Design en Suisse, avant d’être engagé pour travailler dans le design d’intérieur au sein groupe automobile français Citroën… Les Citroën C3 et C6 sont considérées comme ses travaux les plus réussis durant cette période. La C6 a été avant tout conçue pour le président français : l’équipe avait la tâche ardue de dessiner une super-voiture capable de faire mieux que la légendaire Citroën DS, utilisée par tous les présidents précédents et au bord de laquelle Fantomas, le plus génial des bandits des romans et films français, roulait et volait. En 2000, il a rejoint l’entreprise Toyota Europe Design Development à Nice en tant qu’expert. Vladimir y dirigeait la conception des futurs modèles…
C’était pour la période 2020-2025 et il a travaillé sur la création de voitures très populaires comme la Yaris, l’Avensis, la Corolla, la Celica, la Prius, le RAV4, ainsi que les concept-cars MTRC et UUV… Chapeau bas… Parmi les réussites personnelles du Russe, il faut notamment souligner ses best-sellers dans le domaine des “petites familiales” avec l’Auris et l’iQ (petit cube sur roues très sûr malgré son petit gabarit). Le retour de Vladimir Pirojkov en Russie en 2007 a été rendu possible grâce à Guerman Gref, ministre Russe du Développement économique et du commerce de l’époque (actuellement président et membre du conseil d’administration de la Sberbank). Le haut-fonctionnaire avait obtenu de Toyota à Nice que Vladimir Pirojkov s’installe à Moscou.
Ils promettaient de créer pour lui, ni plus ni moins qu’un environnement de développement de pointe. Vladimir a donc fondé et pris la direction du centre de design et d’innovations industriels multisectoriel “AstraRossa Design” dans la capitale Russe : “Lorsque je suis revenu en Russie, j’ai compris que le secteur automobile Russe avait du potentiel car les principales entreprises avaient été nationalisées Russes. C’est d’ailleurs mon père qui a construit AvtoVAZ. Mon grand-père, ingénieur également, avait créé une usine de couture à Ivanovo : lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, elle a multiplié sa productivité grâce aux manteaux et couvertures qu’elle confectionnait et qui étaient destinés au front. Aujourd’hui, c’est à mon tour d’apporter ma pierre à l’édifice”, estime-t-il.
En Russie, Vladimir Pirojkov a développé le style de la marque et la couleur de l’avion civil Soukhoï Superjet-100, ainsi que l’intérieur du nouveau vaisseau spatial à six places “Rus”. Aujourd’hui, il construit en collaboration avec l’Institut de Moscou de l’acier et des alliages, un prototype de laboratoire unique et hautement complexe, qui permet de créer quasiment n’importe quel objet, et même du matériel spatial ou cybernétique. L’objectif est d’accueillir les élèves promus des meilleurs établissements Russes de l’enseignement supérieur spécialisés dans les technologies, et ce afin qu’ils y étudient et obtiennent des diplômes reconnus mondialement. Le designer industriel possède encore une myriade de projets en tête comme, par exemple, la maison autonome…
Ce concept permet de vivre confortablement sans infrastructures et communications extérieures. Il a également créé le projet de système personnalisé de purification de l’eau, c’est destiné pour “un pont d’or” à la Chine qui est devenue le plus important partenaire de la Russie. Le rêve de Vladimir est de lancer la production de masse de véhicules du futur sous forme de voitures volantes individuelles : “L’aéromobile pourrait devenir notre idée nationale, c’est-à-dire un produit compétitif au niveau international capable de renforcer la position de la Russie parmi les leaders mondiaux”, pense Pirojkov… Durant ses cours, Vladimir Pirojkov montre souvent à ses étudiants une photo du bureau de Sergueï Korolev, éminent ingénieur soviétique, le père du programme spatial…
Il a dirigé la construction de fusées en URSS. Sur toutes les photos le présentant, on y voit une table discrète recouverte d’une simple nappe, un téléphone et une lampe : “Aujourd’hui, les oligarques ne font que vendre ce qu’ont construit nos prédécesseurs : l’héritage de nos héros”, déplore Vladimir. Le plus important, selon lui, est de faire comprendre à la nouvelle génération des designers Russes qu’à elles seules, les ventes et consommations ne mènent nulle part : il faut impérativement proposer du nouveau et aller de l’avant… Ce sera après l’atomisation de l’Ukraine.. Voilà… Reste à vous souligner que les illustrations de cet articles sont de Evgeny Grigoriev, Russe sans complexe, artiste et inventeur, passionné de Chopper’s et de Hot Rod’s…
C’est depuis qu’il a découvert la version Russophone de Chromes&Flammes d’avant le nouveau siècle 2.000. Il a construit l’incroyable chopper surnommé “CCCP” (traduisez “URSS”) dans le style Steampunk pour célébrer le retour de la Crimée dans la Sainte-Russie… Waouwwwww ! Pour en lire plus sur lui, un clic sur : Evgeny Grigoriev Steampunk Chopper “CCCP” – Gatsby Online et vous y êtes… Ne ratez pas cet évènement !!! Laissez tout tomber et allez_y…