Jerry Magnuson’s Carrell Special Track T 1923
“Dans l’esprit des Hot Rod’s Track’T de course des années ’50, nous avons reconstruit le Carrell Special à partir de vieilles photos et d’un croquis au crayon pour refléter l’esprit T traditionnel des vrais premiers Hot Rodder’s, en mettant l’accent sur les performances extrêmes et la construction artisanale des pionniers” Tel est le message de Jerry Magnuson, propriétaire de “Track Master Products” et co-constructeur de ce Carrell Special Ford T 1923… Waouwwww !
C’est une mise en perspective qui se veut “assez claire”, sous les roulements de tambours et le salut traditionnel du matin (chaque matin que Dieu fait pour l’Amérique) au drapeau Américain, le poing droit sur le cœur et la casquette rouge “Trumpiste” vissée sur le crâne pour mettre l’accent sur “l’esprit”, le “Spirit of America”... Puis on pivote un rien pour être en direction du “Carrell Speedway” (1940-48), situé à Gardena, en Californie, et on chante l’hymne sacré…
Le “Carrell Speedway” était en effet un foyer pour les courses sur piste de terre battue, inspirant de nombreux Street Hot Roadsters (à conduite urbaine) dans les décennies qui ont suivi. Comme Jerry me l’a dit dans son interview à “TopWheels” (la version Américaine de ChromesFlammes) : “Pendant le développement de ce Hot Rod Nostalgia, nous utilisions d’authentiques vieilles références photographiques du premier circuit de course en Californie.
“Dans ce processus patriotique, nous avons décidé de nommer ce Hot Roadster d’après la première piste à célébrer les événements de la CRA (California Roadster Association) en 1946 : le Carrell Speedway… Frank Carrell, un juge local, avait fait don de sa propriété de Gardena en 1940, et la piste a ensuite été construite par Emmet J. Malloy”. Nous avons contacté son fils, Tom Carrell , pour qu’il ait la bénédiction d’utiliser le nom devenu sacré…
Le Carrell Speedway a commencé comme un ovale de terre d’un demi-mile situé près de la 174e et Vermont Avenue, un endroit juste au nord de l’endroit où la piste plus célèbre d’Ascot Park a été établie. Le Carrell Speedway était également le lieu où les Hot Rodders Racers les plus populaires de l’époque s’affrontaient avant de passer aux 500 miles d’Indianapolis qui deviendront un des symboles de l’Amérique automobile…
L’interprétation de Magnuson/Track Master Products (TMP) d’un coureur CRA des années 1940-50 prend clairement une licence artistique en n’ayant pas honte d’incorporer des influences modernes, tel le moteur V8 LS3 aux spécifications IMCA… et ce : 1° sous un magnifique capot en forme de main stylisée de Terry Hegman, ais-je été tenu d’ajouter), 2° avec les smoothies de style Halibrand fraisés par TMP et 3° avec des pneus Mickey T charnus…
Salut au drapeau encore avec une larme sincère pour l’intérieur en cuir cousu par Jose Villacorta et on rechante l’hymne national… Je suis congratulé en remerciement d’être venu personnellement réaliser un reportage sur ce Hot Rod T Track… Toutes les femmes me font les yeux doux façon “pré-baiseries subliminales”, on s’assure que je déteste Zeelinsky et Joe Bidden, que j’aime l’Amérique, les Hot Rod’s et Trump et c’est la fête…
Ce Hot Rod T’ 1923 a été reconstruit “à neuf” sur un châssis à empattement de 99 pouces construit sur mesure, un exploit de conception, c’est un châssis vintage de haute technologie à part entière. À l’arrière, comme le montre la photo de l’angle arrière, se trouve un pont/différentiel à “changement rapide” de marque “Winters” qui utilise une suspension dite “inversée” à quatre barres, le tout suspendu par des combinés filetés de course “accordés”.
La suspension avant se compose d’un essieu abaissé en aluminium 6061-T6 usiné TMP, d’axes de style Sprint Car, d’une barre à quatre barres et d’un vantail transversal avec amortisseurs Pro Shocks. Les freins aux quatre coins sont à disque Wilwood, et non pas de l’application moyenne des hot rods (disques avant Spec’37 avec arrières montés sur les crampons Dynalite Pro). La configuration de direction latérale TMP utilise des bras de direction de style poutre.
Le moteur V8 LS susmentionné déplace un bon 376ci, développant une puissance de 525cv, ce qui n’est pas trop mal pour un Hot Rod de cette nature et de cette taille. Principalement d’origine GM, le V-8 utilise en outre un échappement complet TMP personnalisé, à la fois pour des performances accrues et surtout pour la “tenue” appropriée “politiquement correcte” de tout vrai Roadster. Une boîte de vitesses “Legend 5 speed Centerforce” soutient le moteur LS.
La carrosserie de 1923 est la résultante d’une collaboration entre l’atelier de Magnuson et Bobby Walden, ce dernier utilisant “des boucs en bois” créés par le premier pour construire le Hot Roadster en acier avec le pont de tortue qui l’accompagne. Selon mes transcriptions : “L’une des caractéristiques est que l’ouverture supérieure est d’origine, mais la partie inférieure est plus large de 10po, permettant de s’asseoir au plus bas dans le Hot Rod.
Et en plus du capot mentionné précédemment, Terry Hegman a façonné le magnifique nez, qui est équipé d’un insert de barre en acier inoxydable de 1/8po. La mentonnière a été créée à partir d’une presse à étirer, puis formée à la machine et brasée à l’argent, avec un support de phare intégré avec un câblage caché pour les lampes Headwinds de plus petit diamètre. Une version plus petite est utilisée à l’arrière, avec un cadre d’immatriculation incorporé.
Il est flanqué de feux arrière Ford 1946. La peinture et la carrosserie sont d’Alan Palmer Customs, le produit fini mettant en vedette le “Chromax Pro True Red” avec des bandes d’accentuation et un lettrage de Phil Whetstone. Et enfin, le “Carrell Special de Magnuson” a été emballé (littéralement) par Jose Villacorta de “JB Custom Interiors” avec des sièges en alu sur mesure et des panneaux en ABS faits main sous une grande quantité de cuir de couleur beige.
Le cockpit est typique d’une Racer-Vintage, mais élégant comme un Hot Rod moderne doit l’être. L’instrumentation est unique, conçue “sur mesure” par TMP, tandis que le volant à quatre branches Bell au sommet d’une colonne usinée est utilisé en conjonction avec un ensemble de pédales monté sur une barre dite “d’équilibre” conçue par “TMP”, qui se situe immédiatement derrière sous le tableau de bord formé à la main.. Superbe job….