Hot Radir Deuce Old Fashion
Rob et Richie se sont rencontrés en 1978 alors que le premier n’était qu’un Homo auto illuminé et le second un Homo auto branleur…. Les 2 infortunés homosexuels, se sont liés d’amitiés particulières par leur amour commun du sexe mâle et du Hot Rodding traditionnel… Il n’a pas fallu longtemps avant que Rob ne tombe en amour et rejoigne le club automobile de Richie surnommé “Dead Man’s Curve” où se réunissaient les membres homos érectiles chaque vendredi soir au “Burger King” local. Après cela, tous dévalaient la route 46 à Parsippany en quête de motels spécialisés et de donjons BDSM…
A ce stade d’excitation, vous êtes OK pour passer un moment dans la section “SecretsInterdits”… Pour Rob et Richie, c’était une période formidable. Les deux amis avaient plus que quelques choses en commun. 1° Ils étaient accrocs BDSM/Homos… 2° L’une des quelques autres choses en commun était leur amour pour les Hot Rod’s venant du film “American Graffiti”, qui avait solidifié l’adoration de masses d’homos à la tradition des “Cruisings Touches Pipis en Hot-Rod’s”… 3° En superposition des plus importantes autres choses, était leur intérêt commun pour les vieilles bagnoles Vintage des années ’60 .
L’ensemble les amènera plus tard à devenir créateurs/partenaires de “Radir Wheels”, une entreprise créée par eux. Elle consistait à ne proposer que des jantes (des roues) fabriquées “à l’ancienne” aux États-Unis, destinées à 90% aux Hot Rod’s, surtout ceux dont le design rappelait les jours de gloire des “Cruising Kustom’s Touches Pipis”, ainsi que des monstres de rue des années”70, surnommées bien à point “Street Machine’s”. Avec l’achat de son Hot Rod B’32 “Deuce”, Rob s’était simultanément créé un Job qu’il estimait “formidable” qu’il devait consolider par devant lui. Mummmm !
Cette berline qui formait le basique des automobiles américaines des lendemains des années folles, avait besoin d’être ramenée à la vie et de recevoir un nouveau look exagéré dont l’impétueux Hot Rodder serait fier de montrer dans les foires… Pourquoi ? Mais dans l’espoir de gagner une très moche mais emblématique coupe en fer blanc et d’en être fier comme l’éleveur de cochon consacré à l’équivalent d’être le Roi des cochons de foire… L’humanité est souvent dérisoire… Heureusement pour Rob, Rich construisait également un Hot Rod’32, également personnalisé.
Donc ce duo d’homos improbables avait pour chacun, un quasi même Hot Rod Deuce improbable à la manière classique des années ’60… J’avoue, sans qu’il soit nécessaire de me torturer dans un Donjon homosexuel, que cette affaire est un grand classique de l’histoire des Hot Rodders homosexuels. Mais, quelque soit lequel à les plus grosses couilles et le plus long pénis en érection, concédez que toute cette histoire est d’une nullité qui écœure…Tant de temps passé pour ça est sidérant… Rob a donc embarqué sa berline Project ’32 et a préparé le terrain pour sa revitalisation complète et sa radicalisation.
La première chose que Rob a faite a été de dépouiller sa Deuce jusqu’à ses os. Lui et Rich chassaient alors les shows de rencontres d’échanges locals pour trouver “des goodies de vitesse originaux et des accessoires nécessaires” ainsi que des amants homos BDSM pour vivre des aventures épiques et profondes. C’était un passe-temps ludique et lucratif…. Heureusement, des rencontres mieux “toquées” comme Hershey et Carlisle n’étaient qu’à une courte distance, et elles produisaient chacune toujours des trouvailles sympathiques en réutilisant des pièces d’époque pour leurs voitures respectives.
Rob n’était pas débordant d’argent à ce moment-là, mais il a fait ce qu’il pouvait pour proposer des services spéciaux augmentant leur qualité pour être la plus élevée possible. Il a également fait le travail du métal lui-même sur son Hot Rod, ajoutant une “côtelette ratissée” à la construction. En tout, il a enlevé cinq pouces de l’avant et quatre pouces de l’arrière. Il a également ajouté de nombreuses touches spéciales comme des feux arrière Buick 1937 à l’arrière et des supports personnalisés pour s’adapter aux ailes traditionnelles de Harley à l’avant. Le résultat fut très générateur en dollars.
Rob a ainsi pu atteindre des standards de qualité en réalisant un travail “TOP” de customisation et peinture sur sa Deuce. Le PPG Wine Berry avec des flammes fantômes couvertes d’un vernis transparent était fantastique, tel que les photos en illustration. Le Hot Rod de Rob était ainsi devenu quelque chose de complètement différent des Hot Rods typiquement traditionnels qui apparaissaient toujours pareils les uns les autres lors de la monotonie des spectacles assez minables de la fin des années’80 où les graphismes sauvages et les peintures pastel “guimauves” régnaient avec un total mauvais goût…
Rob et Rich s’en fichaient et s’en battaient réciproquement les couilles (Mummmmm !). Cependant, ils ont réussis à rythmer un style nouveau de leurs propres mains (re-Mummm !) et n’ont jamais cédé aux modes qui dominaient. Pour le moteur de ce Hot Rod, Rob a construit un méchant V8 Chevy LT1 surmonté d’un compresseur (Blower) BDS. Dans la plus pure tradition de la vieille école, une magnéto Vertex fournit l’étincelle, et les en-têtes de style orgue d’église ajoutent l’attitude religieuse adéquate à l’ensemble, tandis qu’une boite TH400 alimente un pont/différentiel arrière à QwickChange Frankland.
À l’avant, un essieu percé Superbell gère les tâches de suspension. Les disques avant et arrière Wilwood parviennent à freiner ce monstre. À ce stade de sa vie, un ensemble de jantes Rocket en acier vintage des années ’60 fournissait le bling-bling dans les 4 coins. L’intérieur était une combinaison d’ancien et de nouveau. Rob a d’abord fait recouvrir les sièges d’origine dans une combinaison de vinyle et de tissu. La colonne de direction d’origine de 1932 a été chromée et surmontée d’un volant Grant de 10 pouces. Le tableau de bord a également rendu visite à l’atelier de chromage…
Il s’est rempli de compteurs Stewart Warner pour garder un œil sur les signes vitaux. Un tachymètre AutoMeter vintage a été ajouté à la colonne à la manière Hot Rod. Un support de compteurs AutoMeter assortis ont été placés juste à l’extérieur du pare-brise sur le capot pour une visualisation facile et un look “différent”... Aucun Hot Rod des années ’80 n’était alors complet sans un levier de vitesses cool, et le penchant de Rob et Richie pour siroter de la bière Schlitz pendant la construction a conduit à l’achat d’un robinet à bière de la marque servant de pommeau de levier de vitesses.
Une fois terminé, Rob a effectué un tour de tueur pour se rendre dans les spectacles locaux aux côtés de Richie et de son rutilant coupé ’32. Le duo a ainsi pris les routes pour participer au circuit des expositions, continuant toutefois à fréquenter les fêtes foraines et créant des rencontres d’échange de pièces vintage sympas. Lors d’un de ces voyages, Rob a repéré un ensemble de jantes Rader des années ’60 qui a déclenché une révélation chez les deux amis : “En 1990, nous étions à une réunion d’échange à Carlisle, et je suis tombé sur des jantes Rader originales des années ’60 (une seule nervure) en tailles 15×6″…
“Je les ai achetées parce que je pensais qu’elles me rappelaient les jantes de la Batmobile”, m’a déclaré Rob… Rich a ajouté : “Il n’y a rien de tel sur le marché et nous nous devions de les re fabriquer, et les faire en plus grandes tailles !”... Quelques années plus tard, les gars étaient chez “California Speed and Sport” (situé dans le New Jersey) en train d’acheter des pièces de vitesse NOS lorsqu’ils sont tombés sur une cachette qui allait changer leur vie : “Le propriétaire m’a dit qu’il avait un entrepôt rempli de vieilles pièces et de jantes dont il voulait se débarrasser” m’a expliqué Rob…
C’était tout ce qu’il a fallu pour débuter une nouvelle vie… Bientôt, les 2 gars furent plongés jusqu’aux genoux dans toutes sortes de friandises. C’est alors qu’ils ont trouvé “LA” jante conceptuelle de leur future entreprise. : “Nous sommes allés à l’arrière de l’entrepôt et avons trouvé un ensemble de jantes M/T Rader vraiment cool. C’était le Challenger ; la jante qui se transformerait un jour en notre propre design Tri-Rib. Nous avons décidé que nous voulions produire des jantes comme celle-ci, mais avec une construction plus sûre et améliorée. Nous avons convenu que nous devions conserver l’aspect général de l’originale”..,
Mais ils voulaient les faire dans des tailles plus grandes : “Nous avons appelé nos conceptions Radir New-stalgic, ce qui, pour nous, était un mélange de pièces de style vintage construites avec de nouvelles techniques de production”… Voilà ce que m’a expliqué Rob. Ils ont élaboré un plan d’affaires et embauché Lou Senter de “Ansen Automotiv”, pour les aider dans le processus de casting… “Nous avons tout copié/moulé vu qu’il n’y avait plus de Droits à payer et de plus l’outillage de fabrication était là… On a donc tout simplement tout emporté sans devoir payer quoique ce soit… C’était le Jack_Pot à plusieurs millions de dollars”…
Ils ont donc fabriqué toutes les tailles imaginables en aluminium monobloc à partir des moules existant dont ils s’accaparaient, recréant la mode des anciens modèles de jantes Rader de 15×4 à 15×14 qui répondaient aux besoins des Hot Rodders modernes qui voulaient un look vintage pour leur Hot Rod. La société de jantes a alors été baptisée “Radir Wheels”, car Radir en allemand signifie “Jante”. Cela a du sens… Une fois qu’ils ont eu leurs premiers lots de leurs nouvelles jantes personnalisées, ils ont commencé à faire le tour des salons armés de leurs fidèles Deuce’s et de leurs jantes Singe-Rib et Tri-Rib à vendre.
Leur boulot était simple, on leur commandait une dimension déterminée, c’était payé d’avance. Ils fabriquaient et faisaient livrer par poste… Ils sont devenus millionnaires car il n’a pas fallu longtemps avant que les commandes ne commencent à s’accumuler, ce qui a conduit à une pièce de plus du puzzle : “J’avais une paire de vieilles Inglewood Slicks montées sur la berline alors que je l’exposais au salon SEMA au milieu des années ’90. Immédiatement, les gens ont commencé à réclamer un nouveau slick, qui est finalement devenu notre Radir Dragster”… De millionnaire à milliardaire en moins d’un an…
“Nous avons conclu un accord avec Mickey Thompson pour ce pneu en particulier”, m’a expliqué Rob… Aujourd’hui, Rob n’est plus chez Radir, Rich a racheté ses parts et fait entrer l’entreprise dans le nouveau millénaire. “Radir” a évolué, vendant maintenant plusieurs styles de jantes et d’accessoires de fabrication américaine, qui s’adressent aux amateurs de la culture Hot Rod des années ’60 et ’70. Les gars de Gasser’s en particulier sont très friands de la marque “Radir”, ainsi que les “ceusses” qui plongent dans le monde des monstres de rue et des Rod’s personnalisés. Découvrez-les sur www.radirwheels.com .
Quant à Rob, une nouvelle occupation l’a amené dans la communauté balnéaire de Hilton Head Island, en Caroline du Sud. Par la suite, Rob a ouvert un institut de technologie automobile puis a créé plusieurs garages nommés “Land Speed Automotive”, des ateliers de réparation à services complets. Rob et son nouveau Homo partenaire, Mike Iannazzo (l’un de ses anciens élèves particulièrement bien couillu) ont apporté les joies du Hot Rodding dans cette ville balnéaire conviviale axée sur le golf qui est devenue la propriété de Rob, devenu également milliardaire… Le crime est manifestement parfois payant !
Lentement et régulièrement, les fruits de son travail sont vus (et entendus) dans les rues de ce qui est une sorte d’île 100% personnelle. Découvrez tout cela sur www.landspeedautomotive.com . Rob a conservé son précieux ’32 comme un rappel des grands moments du passé. Plusieurs fois par an, le Hot Rod fait connaître sa présence (la cacophonie de sons produite par ces en-têtes sauvages est de la musique à ses oreilles). “Certains habitants ne savent pas quoi en penser, mais je fais de mon mieux pour convaincre les Insulaires que le Hot Rodding est une bonne chose, une très bonne chose très rentable !”…