Horace D. Aynesworth Mustang Fastback’66 Boss 302 Supercharged
Cette Ford Mustang Fastback 1966 a été offerte par Henry Ford II, en cette même année de construction 1966, au Brigadier Général de l’armée de l’air Américaine Horace D. Aynesworth… Stop, on se lève, on se place au garde-à-vous, on claque les talons à la façon SS Nazie et on salue en hurlant Sieg Heil, Sieg Heil… Repos.. Inspection et congratulations. L’instant est important… Silence.. Passe au même instant une escadrille faisant trembler tout alentours…
Revue de la troupe… Médailles… Discours… Cette Mustang a été conduite de l’usine Ford de Dearborn jusqu’au Pentagone pour être offerte au Brigadier Général de l’armée de l’air US Horace D Aynesworth en personne, avec tous les honneurs en ce compris la Croix du mérite, la médaille d’honneur des USA accompagnée d’une plaquette gravée signée du Président des USA,…et une floppée de Hourrah Hourrah Hourrah adressée au nouveau propriétaire.
Le général Horace D Aynesworth a reçu ce cadeau/hommage de Henry Ford II en personne devant le Président des Etats-Unis-d’Amérique. Que cette merveille de la technologie automobile Américaine soit offerte comme Mustang/cadeau pour le mérite, est un hommage exceptionnel… Saluez… Un tel cadeau offert en grande pompe se voulait un témoignage éternel, d’autant qu’il a ensuite été placé dans le garage du Général dans un décorum grandiose.
Il y avait la fanfare locale, les édiles locaux et régionaux, les voisins abasourdis, tout cela pour que la Mustang reste figée en attente d’on ne sait quoi d’autre qui n’est jamais venu… Le Général a fini par mourir comme c’est la fin de tous les hommes et en 1997, la merveille héritée par le fils unique du Général a été déplacée chez lui en Arizona, et… peu de temps après, il l’a reconstruite de A à Z pour en faire une Street-Machine destinée aux Drag’Street”Road’s…
Le point culminant de cette déconstruction/reconstruction fut l’abandon du V8 original (qui n’avait jamais été sollicité), par un Ford V8 Boss 302ci surmonté d’un compresseur 6-71, de deux carburateurs Holley à quatre corps (sans la gamelle de prise d’air qui sinon obturait toute la vue) et de culasses Edelbrock Performer, le V8 étant lié/marié à une transmission Toploader manuelle à quatre vitesses et à un pont différentiel Traction-Lock en 3,70.
La carrosserie a également été modifiée avec des élargisseurs en fibre de verre, une partie avant de style R, un réservoir de carburant à remplissage latéral avec une goulotte de remplissage de style Le Mans et une peinture rouge Chevy Corvette, la bête de foire roulant sur une suspension modifiée avec des amortisseurs Koni, des ressorts “carbonnés”, des connecteurs de sous-châssis Alston ainsi que des freins à disques ventilés SSBC aux quatre roues/coins.
En l’occurrence c’étaient des jantes American Racing de 17 pouces. Des sièges baquets Scheel, des panneaux de porte en aluminium et un levier de vitesses Hurst ont également été installés à l’intérieur, ainsi qu’un arceau de sécurité et des vitres en polycarbonate… Le Général Horace D. Aynesworth s’est vengé dans sa tombe de cet outrage post-mortem dû à un héritage mal distribué d’autant plus abracadabrant que le fils indigne est décédé peu après…
Et ce, alors que la voiture-Héritage était terminée de ses modifications… Le fils aurait glissé sur de l’huile s’étant malicieusement échappée du moteur et s’est fracassé la colonne vertébrale dans la fosse avec deux barils d’huile sur lui qui ont répandu leur contenu dans la fosse. Devenu paraplégique, le fils indigne est décédé seul et lentement en hurlant son désespoir en de vains appels à l’aide… Un an plus tard, on a découvert le drame…
Le fils baignait toujours dans le contenu des barils d’huile-moteur… Cette Mustang modifiée a été considérée comme abandonnée et vendue par les soins d’un garagiste local, avec un titre de propriété de l’Arizona au nom de la fiducie entre vifs du propriétaire. Le garagiste local a tapoté un texte/commentaire définissant les modifications apportées, tel le capot en fibre de verre et les élargisseurs d’ailes ainsi que la jupe avant de style R.
Etait également mentionné le pare-chocs arrière de la couleur de la carrosserie, une calandre en nid d’abeille et des vitres de custode en polycarbonate de style Shelby, stipulant que les portes et la vitre arrière étaient en Lexan MR-4000, que le capot et le coffre étaient sécurisés par des goupilles, et qu’un réservoir de carburant de style Le Mans avait également été ajouté. Etait également stipulé que les suspensions avaient été modifiées.
C’était avec des renforts “de tour de jambes de force avant”, des connecteurs de sous-châssis Alston, des bras de suspension avant supérieurs abaissés, des ressorts hélicoïdaux avant de 620 lb, des ressorts à lames arrière avec des blocs d’abaissement et une barre stabilisatrice avant de 1″ avec bagues en polyuréthane. Le freinage étant assuré par des disques aux quatre roues avec des étriers SSBC Force 10 et des rotors “fendus” tout autour.
Les Jantes American Racing de 17 pouces étant montées avec des pneus General G-Max 215/45 AV et 275/40 AR. Le V8 Ford 302ci est doté de culasses Edelbrock Performer, d’un compresseur 6-71 et de deux carburateurs Holley à quatre corps alimentés par une pompe à carburant mécanique Edelbrock et une pompe à carburant électrique Holley. Une bobine d’allumage MSD Blaster SS et un distributeur Mallory Unilite avaient également été installés.
Il y avait aussi des collecteurs d’échappement tri-Y, un volant en aluminium de neuf livres, un ensemble d’embrayage Hays et un radiateur en aluminium Ron Davis refroidi par deux ventilateurs électriques SPAL. Les sièges arrière avaient été retirés et l’habitacle qui avait été équipé d’un arceau de sécurité et de sièges baquets Scheel garnis de velours côtelé noir. De l’isolant Dynamat avait été appliqué sous les tapis.
Des aménagements supplémentaires comprennaient un carénage et des panneaux de porte en aluminium sur le tableau de bord, des harnais Simpson, des poignées de porte en billette, un extincteur et un levier de vitesses Hurst surmonté d’un bouton de “Cueball”. Le compteur kilométrique à cinq chiffres indiquait seulement 2.000miles parcourus. La batterie avait été déplacée dans le coffre et un réservoir de carburant à remplissage latéral installé.
Le numéro de châssis #6F09C193539# était le bon numéro certifié d’origine par Ford pour une Mustang Fastback de 1966 construite spécialement à l’usine d’assemblage de Dearborn, dans le Michigan, avec un V8 289ci et un carburateur double corps, pour le Brigadier Général de l’armée de l’air Américaine Horace D. Aynesworth… Stop, on se relève une seconde fois, on se replace au garde-à-vous, on reclaque les talons à la façon SS Nazie et on resalue…
Tout cela en hurlant à nouveau Sieg Heil, Sieg Heil… Repos.. Inspection et congratulations. L’instant est à nouveau important… Silence.. Passe à nouveau une escadrille faisant trembler tout alentours… Revue de la troupe… Médailles… Discours… On se remémorre en pleurant que cette merveille a été conduite de l’usine Ford de Dearborn jusqu’au Pentagone pour être offerte au Brigadier Général de l’armée de l’air Américaine Horace D Aynesworth en personne…
Et ce avec tous les honneurs en ce compris la Croix du mérite, la médaille d’honneur de l’Amérique reconnaissante avec une plaquette gravée signée du Président des USA, et une floppée de Hourrah Hourrah Hourrah adressée au propriétaire initial recevant de Henry Ford II en personne cette merveille de la technologie automobile Américaine comme cadeau de Noël… Saluez… Rompez… Quoi raconter d’autres pour créer du texte entre les nombreuses photos ?
Je m’y emploie, contentez-vous de lire… Le grade de brigadier général (brigadier Général), aux États-Unis, est le premier grade des officiers généraux, à une étoile. En considérant l’ordre hiérarchique ascendant, il est précédé du grade de colonel et suivi de celui de major général. L’équivalent français du “brigadier général” est le général de brigade qui, lui, porte deux étoiles. Le grade de “Brigadier général” est souvent une dénomination alternative…
Du moins pour le commandant d’une brigade. Ainsi, le premier grade d’officier général de l’armée américaine est celui de brigadier général (abréviation BG dans l’US Army, BGen dans le Corps des Marines et BrigGen dans l’US Air Force). On parle également de “Général une étoile” (One‑star général) à cause de l’insigne de son grade. Le Code des États-Unis (titre X, chapitre 32, article 526) limite explicitement le nombre d’officiers généraux…
Du moins ceux qui peuvent être en service actif : 231 pour l’Armée de terre, 198 pour l’Armée de l’air, 162 pour la Marine et 62 pour le Corps des Marines. Par ailleurs, le nombre minimal d’officiers généraux pouvant être en service est de 85 officiers pour l’Armée de terre. Les officiers admissibles au grade de brigadier‑général passent devant un comité constitué d’autres officiers généraux de la même armée.
À la suite de ses auditions, le comité recommande une liste d’officiers[3]. Cette liste est ensuite envoyée au secrétaire de service et les chefs communs pour examen avant d’être envoyée au président des États-Unis, par le secrétaire à la Défense, pour examen. Le Président des Etats-Unis d’Amérique nomme les officiers promus avec l’avis du secrétaire à la Défense, le secrétaire de service, et le cas échéant, le chef de service du personnel ou commandant.
Le Sénat doit alors confirmer le candidat par un vote à la majorité. Une fois confirmé par le Sénat, le candidat est promu dès qu’un poste nécessitant un officier du rang de brigadier‑général se libère. La durée d’un brigadier‑général dans son grade est de deux à quatre ans. S’ils ne se sont pas retirés volontairement, tous les brigadiers‑généraux doivent prendre leur retraite après cinq années dans le grade ou 30 ans de service, au plus tardif des deux.
Tout cela à moins d’être promus ou nommés de nouveau au même grade du fait de leur spécialisation. En outre, tous les officiers généraux et amiraux sont mis à la retraite d’office le premier jour du mois suivant leur 64e anniversaire. Le grade de brigadier général existe dans les Forces armées des États-Unis depuis le début de l’Armée continentale en juin 1775. Pour éviter les erreurs dans la reconnaissance des officiers, une ordonnance générale a été publiée.
Elle est datée du 14 juillet 1775, établissant que les généraux de brigade porteraient un ruban, porté sur la poitrine, entre le manteau et le gilet, de couleur rose. Plus tard, le 18 juin 1780, il a été prescrit que les généraux de brigade seraient plutôt porteurs d’une étoile d’argent unique sur chaque épaulette. Dans un premier temps, les généraux de brigade étaient des officiers d’infanterie qui commandaient une brigade, mais, au cours des XIXe et XXe siècles.
Les responsabilités du rang étaient ainsi considérablement élargies. Au cours de la période allant du 16 mars 1802 au 11 janvier 1812, le grade de major général a été aboli et le général de brigade est devenu le plus haut rang dans l’armée américaine. Prévoyant la nécessité d’un état-major élargi en cas de guerre, qui semblait imminente, le Congrès a rétabli le grade de major général en janvier 1812…
Le premier général de brigade dans l’US Marine Corps était le commandant Archibald Henderson, breveté au rang de général de brigade dans les années 1830 pour son service dans la seconde guerre séminole. Le premier général de brigade dans les Marines non-breveté a été le commandant Jacob Zeilin qui a été promu à ce grade en 1874, mais quand il prit sa retraite en 1876, le colonel est redevenu le plus haut rang dans les Marines jusqu’en mars 1899…
C’était la date lorsque le commandant Charles Heywood a été promu. Depuis lors, le bureau du commandant est détenu par un officier général, avec le grade de commandant permanent soulevé major général en 1908 et au premier lieutenant général, puis général pendant la Seconde Guerre mondiale, dont le rang est toujours occupé depuis. Les insignes pour un général de brigade sont une étoile d’argent porté sur l’épaule ou au col, et n’a pas changé depuis.
Deux siècles sans changement…. Depuis la guerre américano-mexicaine, cependant, le grade inférieur de colonel a été le grade habituel pour commander une brigade qui est organique à une division (par exemple, la 1re brigade de la 94e division d’infanterie, vice la 187e brigade d’infanterie). Aujourd’hui, un “BG” de l’Armée de terre ou du Corps des Marines sert généralement comme adjoint au général commandant une division.
Il doit toutefois apporter son aide dans la planification et la coordination de toutes missions. Dans une brigade d’infanterie non organique à une division, un brigadier‑général dirige l’unité, tandis qu’un colonel sert comme commandant adjoint. Dans l’Armée de l’Air, le général de brigade commande généralement une grande unité (Wing). Les officiers à une étoile de tous services peuvent servir comme officiers de haut niveau dans les grandes organisations militaires…
Le Brigadier-Général Horace D. Aynesworth est né à Childress, au Texas, en 1915. Il a fréquenté la West Texas High School dans la ville voisine de Canyon. Il a fait ses études supérieures au West Texas State College, également à Canyon, et à l’Université du Texas à Austin. Passionné d’aviation depuis son enfance, il s’engage à l’été 1936 comme cadet pilote dans l’U.S. Army Air Corps. Il a terminé sa formation au pilotage à Randolph et Kelly Fields à San Antonio.
Il a alors été nommé sous-lieutenant dans la réserve de l’Air Corps le 30 juin 1937. La première affectation du lieutenant Aynesworth a été en tant que pilote et officier d’approvisionnement au sein du 13e escadron d’attaque à Barksdale Field, en Louisiane. Il affecta ensuite au sein du 35th Pursuit Group à Moffett et Hamilton Fields, en Californie. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, le lieutenant Aynesworth servait d’aide de camp au général Millard Harmon.
Celui-ci commandait de la deuxième Air Force à Fort George Wright, à Spokane, dans l’État de Washington. Transféré à Davis-Monthan Field à Tucson, en Arizona, il a exercé une succession de fonctions et est finalement devenu commandant du 39e groupe de bombardement à cette station. C’est en tant que commandant du 454th Bombardment Group, une unité de la 15th Air Force en Italie, que le colonel Aynesworth a remporté diverses médailles…
D’abord la Distinguished Flying Cross, puis la Silver Star Medal et ensuite l’Air Medal avec trois grappes de feuilles de chêne… La première affectation d’après-guerre du colonel Aynesworth a été celle de commandant de la base aérienne de Fairfield-Suisun (aujourd’hui la base aérienne de Travis), en Californie. Après avoir obtenu son diplôme de l’École d’état-major des forces armées à Norfolk/Virginie, en 1948, il devient chef de la division militaire.
C’était le Comité de liaison militaire auprès de la Commission de l’énergie atomique à Washington, poste qu’il occupe jusqu’en février 1951. Pendant l’année et demie qui suivit, le colonel Aynesworth fut chef d’état-major adjoint pour les opérations, Quartier général du projet d’armes spéciales des forces armées au Pentagone. Il a ensuite fréquenté l’Air War College à la base aérienne de Maxwell, en Alabama. Le colonel passa les deux années suivantes en Alaska…
C’était en tant qu’inspecteur général du Commandement aérien de l’Alaska, puis en tant que commandant de la base aérienne d’Elmendorf. D’août 1955 à août 1958, le colonel Aynesworth occupe le poste d’assistant adjoint pour l’énergie atomique au quartier général de l’armée de l’air des États-Unis à Washington. Il devint plus tard commandant adjoint du Field Command de la Defense Atomic Support Agency à la base Sandia, Albuquerque, N.M.
En août 1960, le général Aynesworth assuma le poste de commandant de la 837th Air Division de la base aérienne de Shaw, en Caroline du Sud. Avec la désactivation de la 837th Air Division en février 1963, le général Aynesworth fut nommé commandant du centre de reconnaissance aérienne tactique de l’USAF. avec son quartier général à la base aérienne Shaw. Le général Aynesworth est crédité de 32 missions de combat avec un total de 201 heures…
C’était concernant la Seconde Guerre mondiale. Il a ensuite accumulé environ 4.000 heures de vol à bord de divers avions. Les raisons qui ont amené son fils à saccager la Mustang Hommage de la Nation Américaine offerte à son père par Henry Ford II et le Président des USA ont été classée en motif psychiatrique de dérangement cérébral, d’autant plus qu’il est décédé noyé dans l’huile échappée de deux bidons/containers dans la fosse de son garage. Triste mort…