Hot Rodders Macronniens, où déguster une Poutine Trumpy ?
“Les Occidentaux dont tu fais partie, Patrice, malgré que tu réalises un super et superbe Web-site mondial qui va atteindre 250.000 abonnés, sont tétanisés par la transition qui tend vers un nouvel ordre mondial Américain. Les élites européennes n’offrent pas de vision cohérente, elles sont en plein effondrement et préoccupées par la survie d’un monde occidental moribond”... Alastair Crooke, ce 19 mai 2025, ne mâche pas ses mots… “La nouvelle ère Trumpiste marque la fin de l’ancienne politique sclérosée symbolisée par votre “Macronpoléon” qui apparait aux yeux des Trumpistes américains, comme la ressussée transgenriste d’un adolescent gérontophile attardé tombé en amour de sa Maîtresse d’école, qui était elle même en voie de transformation”… Ca c’est envoyé en pleine poire !
Waouwwwww !… “Avec ça, vous êtes loin de la grandeur Française d’un deGaule qui n’avait cure des multi-genres car il osait se parer d’étiquettes simples et compréhensibles : rouges contre bleus et “droite contre gauche… Votre Président Macron a perdu toute sa raison. La nécessité d’une transition, soyons clairs, vous devient urgente et commence enfin, quoique seulement, à être reconnue. Bonne chance !”... Pour les dirigeants européens, cependant, et pour les bénéficiaires de la financiarisation qui dénoncent avec arrogance la “tempête” que Trump aurait disent-ils imprudemment déclenchée sur le monde, ses thèses économiques de base sont ridiculisées comme autant de notions farfelues complètement déconnectées de la “réalité” économique.
C’est totalement faux et pourtant absolument faux ! Car, comme le souligne l’économiste grec Yanis Varoufakis , la réalité de la situation occidentale et la nécessité d’une transition ont été clairement énoncées par Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale, dès 2005. La dure réalité du paradigme économique libéral mondialiste était déjà évidente à l’époque : “Ce qui maintient le système mondialiste, Patrice, c’est un flux massif et croissant de capitaux provenant de l’étranger qui s’élève à plus de 2 milliards de dollars par jour ouvrable et qui continue d’augmenter. On ne ressent aucune tension. Nous n’empruntons pas délibérément ni ne mendions comme vous à l’exemple de la Hyène scélérate qui s’est emparée du pouvoir de l’Europe”.
Les USA n’offrent il est vrai, même pas des taux d’intérêt attractifs, pas plus qu’ils n’offrent à leurs créanciers une protection contre le risque d’une baisse du Dollar et de l’Euro… “Tout cela nous convient très bien. Nous remplissons nos magasins et nos garages de produits étrangers, et la concurrence a fortement freiné nos prix intérieurs. Cela a certainement contribué à maintenir des taux d’intérêt exceptionnellement bas malgré la disparition de notre épargne et notre croissance rapide . Et cette situation a été également favorable à nos partenaires commerciaux et à ceux qui apportent les capitaux. Certains, comme la Chine et l’Europe, en particulier l’Allemagne, ont fortement dépendu de l’expansion de nos marchés intérieurs”...
Waouwwwww !… “Et dans l’ensemble, les banques centrales des pays émergents ont été disposées à conserver de plus en plus de dollars, qui sont après tout ce qui se rapproche le plus d’une véritable monnaie internationale”… J’ai rétorqué que ce faux problème, était que ce modèle apparemment confortable ne peut pas durer indéfiniment… “Exactement, Patrice et Trump est en train de faire exploser le système commercial mondial afin de le réinitialiser. Les libéraux occidentaux, qui grincent des dents et déplorent aujourd’hui l’avènement de l’économie Trumpienne, refusent d’admettre que cela a reconnu la réalité américaine la plus importante, à savoir que ce modèle ne peut pas fonctionner indéfiniment et que le consumérisme basé sur l’endettement a largement dépassé sa date de péremption”…
La plupart des acteurs du système financier occidental n’ont connu toute leur vie que le “monde confortable” de Volcker. Pas étonnant qu’ils aient du mal à sortir de leur bulle. Cela ne signifie pas, bien sûr, que la solution de Trump au problème fonctionnera. Il est possible que le rééquilibrage structurel particulier proposé par Trump aggrave encore la situation. Néanmoins, une restructuration sous une forme ou une autre est clairement inévitable. Sinon, il s’agirait de choisir entre une faillite lente ou rapide et chaotique. Le système mondial dominé par le dollar a bien fonctionné au départ, du moins du point de vue des États-Unis. Ils ont exporté leur surcapacité industrielle d’après-guerre vers une Europe nouvellement dollarisée…
Elle a en effet consommé les excédents…. Mais l’Europe a également profité de son environnement très marqué Macron-économique, favorable, axé sur les exportations, garanties par le marché américain. Même actuellement en pleine purge mondiale l’Europe se retrouve dupée alors que les politiques choisies vont à la destruction de la Grande Europe qui aurait été maîtresse du monde en s’alliant à la Russie, à l’Inde et à la Chine, sans perdre son temps avec des renégats ex-nazis Ukrainiens qui se sont exclus du système Soviétique par les mauvais conseils distillés intelligemment par les américains appliquant le “diviser pour règner”... Macron a ainsi entrainé l’Europe en se laissant tenter par la corruption généralisée d’un Etat voyou…
Pire il l’a fait en connaissance de cause à effets et en le présentant comme un moyen indécelable de prendre des milliards tout en créant le chaos propice à tout maquiller. La crise actuelle a toutefois commencé lorsque le paradigme s’est inversé, lorsque les États-Unis sont entrés dans une ère de déficits budgétaires structurels insolubles en cause d’une suite de Présidents corrompus incapables et que la financiarisation a conduit Wall Street à bâtir sa pyramide inversée d’actifs dérivés, reposant sur un minuscule pivot d’actifs réels. Une escroquerie typique du Far-West cow-boy naviguant hors de toutes les lois. L’existence même de cette crise structurelle est déjà suffisamment grave, mais la crise géostratégique a été déclarée Européenne.
Les magouilles de haut vol allant bien au-delà de la simple contradiction structurelle entre les flux de capitaux vers l’intérieur et un dollar “fort” qui ronge le cœur du secteur manufacturier américain. Elle a donc également été liée à l’effondrement concomitant des idéologies fondamentales qui sous-tendent le mondialisme libéral. C’est en raison de cette adhésion occidentale à l’idéologie, qu’un tel tollé d’indignation et de dédain s’est abattu sur les plans de “rééquilibrage” de Trump. Presque aucun économiste occidental n’a émis le moindre commentaire, concernant le “confort Volkérien” procuré par le système, sans pouvoir oser proposer de cadre alternatif plausible.
L’acharnement dont fait l’objet Trump ne fait que souligner la faillite de la théorie économique Européenne. En d’autres termes, la crise géostratégique profonde que traverse l’Europe réside à la fois dans l’effondrement d’une idéologie archétypale ET dans la paralysie de l’ordre élitiste, n’ayant rien compris pendant trente ans, alors que Wall Street vendait un fantasme (l’endettement n’avait pas d’importance)… Maintenant, cette illusion vient de voler en éclats, quoique certains comprennent que le paradigme économique occidental du consumérisme hyperfinancier basé sur l’endettement a fait son temps et que le changement est inévitable. Les Usa tournent avec Trump en chantant ses louanges avec bonheur…
Mais l’Occident Européen est tellement investi dans le modèle économique “anglo-saxon” que, pour la plupart, les économistes sont tétanisés dans leur cocon. “Il n’y a pas d’alternative” (TINA) est la devise. Le fondement idéologique du modèle économique américain réside tout d’abord dans l’ouvrage de Friedrich von Hayek, “La route de la servitude”, qui considérait que toute intervention du gouvernement dans la gestion de l’économie constituait une atteinte à la “liberté” et s’apparentait au socialisme. Ensuite, la fusion “Hayekienne” avec l’école monétariste de Chicago, incarnée par Milton Friedman, qui rédigera la “version américaine de La Route de la servitude” (qui, ironiquement, sera intitulée “Capitalisme et liberté”, aura établi l’archétype.
L’économiste Philip Pilkington écrit que l’illusion de Hayek selon laquelle les marchés sont synonymes de “liberté” et sont donc en accord avec le courant libertarien profondément ancré aux États-Unis “était une fable préméditée que l’Amérique des élites a répandu au point d’imprégner complètement le discours : “En bonne compagnie et en public, vous pouvez certainement être de gauche ou de droite, mais vous serez toujours, d’une manière ou d’une autre, néolibéral”… C’était pourtant clair : “Sinon, vous ne serez tout simplement pas autorisé à participer au débat”. C’est le cas… “Chaque pays peut avoir ses propres particularités, mais dans les grandes lignes, ils suivent tous un schéma similaire : le néolibéralisme fondé sur la dette étant avant tout une théorie”…
Waouwwwww !!! “Celle visant à réorganiser l’État afin de garantir le succès des marchés, et de leur acteur le plus important : les entreprises modernes”… Ce qui est fondamental ici, c’est que la crise du mondialisme libéral ne se résume pas à un simple rééquilibrage d’une structure défaillante. Le déséquilibre est inévitable lorsque toutes les économies poursuivent simultanément et de manière similaire le modèle anglo-saxon “libéral” axé sur les exportations, alors que l’Amérique sans rien dire à changé de cap… Le problème plus grave est que le mythe archétypal selon lequel les individus (et les oligarques) poursuivent leur propre optimisation individuelle et distincte grâce à la magie du marché…
Il est tel que, globalement, leurs efforts combinés profiteront à la communauté dans son ensemble qui pour l’instant s’est également effondrée. En effet, l’idéologie à laquelle l’Occident Européen s’accroche si farouchement se base toujours sur le fait, ancré, que la motivation humaine est utilitaire (et uniquement utilitaire) est une illusion. Comme l’ont souligné des philosophes et scientifiques tels que Hans Albert, la théorie de la maximisation des profits exclut a priori toute représentation du monde réel, rendant ainsi cette théorie invérifiable. Paradoxalement, Trump est pourtant, bien sûr, le chef de file de tous les maximalistes utilitaristes !
Est-il alors le prophète d’un retour à l’ère des magnats américains flamboyants du XIXe siècle, ou le partisan d’une refonte plus fondamentale ? En termes simples, l’Europe a été rendue incapable de passer à une structure économique alternative (telle qu’un modèle “fermé” à circulation interne) parce qu’il est précisément trop investi idéologiquement dans les fondements philosophiques du modèle actuel qui est de remettre en question ces fondamentaux, ce qui équivaut à trahir les valeurs européennes… Notez que ce sont aussi les valeurs fondatrices de la liberté américaine issues de la Révolution française. Mais, la réalité est qu’aujourd’hui, la vision occidentale/européenne de ses prétendues “valeurs” athéniennes est tout aussi discréditée que sa théorie économique.
Et cela dans le reste du monde, y compris parmi une part importante de sa propre population, en colère et désabusée ! Macron est ainsi détesté… En conclusion, les USA ne comptent pas sur les élites européennes pour avoir une vision cohérente du nouvel ordre mondial. L’Europe est en plein effondrement et préoccupées par sa propre survie car ayant développé un modèle occidental moribond avec la crainte d’un retour de bâton des électeurs qui se sentent grugés et amoindris. Cette nouvelle ère marque toutefois la fin de l’ancienne politique : les étiquettes “rouge contre bleu” ou “droite contre gauche” perdent toute leur raison d’être tout comme Europe contre Russie.
Voilà… De nouvelles identités et de nouveaux groupes politiques sont déjà en train de se former, même si leurs contours sont pas encore définis. Pour ce qui en est plus particulièrement du Hot Rod illustrant cet article, puisque ce n’est pas l’article qui illustre ce Hot Rod Ford’32 c’est originellement une berline Tudor 2 portes 4 places avec carrosserie en acier qui a été construite patiemment durant huit ans, entre 2014 et 2022. La carrosserie à été traitée façon Hi-Boy (mais avec malgré-tout des mini-ailes arrière) avec un “clapot” de 2,5p destiné à affiner le toit surbaissé, de vitres dites “révélatrices” pour les panneaux latéraux arrières et “authentiques” (qui peuvent monter et descendre) pour les 2 portes “non-suicides”... Précision, précision…
Toute la carrosserie a été peinte en rouge pomme Kandy avec des flammes stylisées en Tangelo Pearl et Sunrise Pearl, le tout vernis lissé façon miroir. Le châssis “maison” repose sur une suspension à ressorts à lames avec un essieu surbaissé de 4po et des “tiges de rayon en épingle à cheveux” à l’avant, ainsi qu’une configuration triangulée à quatre bras à l’arrière. La puissance provient d’un V8 Hemi 354ci avec une admission Hot Heads, un carburateur Holley et des collecteurs revêtus d’un tissus d’amiante, et une boîte automatique à trois vitesses (commandé par un levier Lokar, avec un pont/différentiel Ford 8. Le freinage est au TOP avec des disques ventilés aux quatre roues qui sont des jantesRocket Racing de 16po.
L’intérieur personnalisé a été réalisé par Unique Upholstery et comprend une instrumentation Stewart-Warner, des sièges Mustang, un compartiment de rangement en acajou installé sur l’emplacement normalement dédié aux 2 places arrière… La garniture intérieure de toit est en daim, il y a un arceau de sécurité, une sellerie en cuir, une moquette à tissage carré. Après l’achèvement de la construction, la voiture a été exposée au 72e Grand National Roadster Show et a été récompensée 2e dans la classe “Altered Street Sedan”. Ce Hot Rod Sedan’32 dispose d’un “Title” dit “propre” de l’Arizona répertoriant la voiture comme une authentique Ford de 1932, comme la législation américaine le permet pour favoriser le consumérisme et “les affaires” : Valeur estimée 50.000$.